21.06.2000 PODGORICA - Les dirigeants du LSCG (Liberalni Savez Crne Gore - Union des Libéraux du Monténégro), parti indépendantiste qui ne reconnaît pas la République Fédérale de Yougoslavie et revendique une nationalité montenegrine, se sont exprimés pour la première fois depuis les élections municipales partielles du 11 juin dernier qu'ils ont provoquées en quittant les coalitions au pouvoir à Podgorica et à Herceg-Novi. Ils ont annoncé que le LSCG arrête tout travail parlementaire car il estime qu'il y a "déjà tout dit, que les citoyens ont bien compris leur message, mais que ceux-ci ont votés contre l'honnêteté, la morale et la démocratie". En clair, le communiqué fustige ceux qui n'ont pas votés pour le LSCG et considère ses supporters comme une élite de premier ordre: "En votant pour les autres grandes coalitions, les gens ont montré qu'ils étaient pire que ces coalitions." Les dirigeants du LSCG ont également accusé le SNP et le DPS d'avoir utilisé "toutes sortes de méthodes anti-démocratiques et subversives pour empêcher le LSCG de se développer et pour que ces partis collectent le maximum de voix". Ils ont également critiqué les Musulmans d'avoir "votés par peur pour les grands coalitions et de n'avoir pas votés pour ceux qui les ont protégés". "Dorénavant, le LSCG ne se tournera que vers ses électeurs et vers les jeunes" ont-ils conclus. On appelle cela un suicide politique...