La version 1.0 d'InDesign était un sérieux avertissement. La version 1.5.2 remplaçait définitivement QuarkXPress dans mon dossier Applications. InDesign 2.0 était considéré comme une révolution en P.A.O. et était adopté par un nombre considérable d'agences, institutions, graphistes,... InDesign CS (3.0) enfonce définitivement le clou face à un XPress 6 moribond. Revue en détails des nouveautés... Le seul magazine, Si la nouvelle version majeure d'InDesign comporte le suffixe "CS" dans sa dénomination, il n'en reste pas moins qu'il s'agit bien de la version 3.0. "CS" pour "Creative Suite". Adobe a établi de grands plans pour l'avenir de sa gamme de logiciels pour la publication imprimée et électronique. À l'instar des actuelles "Design..." et autres "Publishing Collection", la "Creative Suite" est bien plus qu'un lot de logiciels à un prix très réduit, il s'agit d'une toute nouvelle stratégie logicielle. Une série de fonctions sont ainsi plus étroitement partagées par InDesign CS, Photoshop CS, Illustrator CS, GoLive CS et Acrobat 6 Professionnal. Exemple : on exporte la mise en page InDesign CS dans un format que GoLive CS comprend et celui-ci reprend le contenu pour le placer dans une page Web. Mais Adobe a vu encore plus loin : tous les logiciels CS peuvent être fédérés au sein d'Adobe Version Cue, une architecture logicielle qui permet de gérer des projets en jonglant avec les fichiers Photoshop CS, Illustrator CS, InDesign CS,... Basé sur le principe du travail collaboratif (les pros de GoLive connaissent la chanson), la P.A.O. façon Adobe pourra être gérée par un administrateur qui décidera des options de sécurité et du versioning (capacité d'avoir plusieurs versions d'un document InDesign avec les retouches conservées de tous les intervenants). On en parlera un peu plus tard. InDesign CS est-il aussi révolutionnaire qu'InDesign 2.0 ? Non. La transparence (effets et gestion des fichiers natifs) introduite par la seconde version majeure n'est pas le petit gadget que quelques extrémistes de QuarkXPress ont décrié sur les forums... La transparence a provoqué dans le flux P.A.O. un bouleversement attendu depuis longtemps par les infographistes professionnels. Mieux, la transparence a même résolu des problèmes potentiels au flashage grâce à la vectorisation à la volée des caractères! InDesign 2.0 a été une révolution qui a fait switcher des dizaines de milliers d'utilisateurs de par le monde. L'outil Tableau y est aussi pour quelque chose. Qu'apporte donc InDesign CS pour que l'on en parle comme d'une "révision majeure" ? D'abord, toute une série (beaucoup même) de dysfonctionnements (petits moyens et grands) ont été corrigés. Une myriade de fonctions ont été améliorées, voire ajoutées, pour rattraper et dépasser QuarkXPress dans de nombreux domaines. Les fonctions existant dans XPress et toujours absente d'InDesign se comptent probablement sur les doigts d'une seule main. Ensuite l'interface a été revue, pas seulement dans son apparence mais aussi dans la manière de la gérer. La révolution de cette nouvelle version réside probablement dans les nouvelles fonctions pour le pré-presse avec notamment la prévisualisation des films (la séparation des couleurs) à l'écran ! Finalement, la publication cross-media cheval de bataille d'Adobe fait un bond spectaculaire dans un logiciel de mise en page avec des fonctions d'exportation XML améliorées surtout vers GoLive, sans oublier la possibilité de composer un PDF interactif (réactions aux mouvements de la souris, intégration de films et sons directement dans la mise en page!) à destination des "commerciaux" décus par PowerPoint et des producteurs de contenus pour les e.books ! La disponibilité d'Adobe InDesign CS (3.0) est prévue pour fin novembre 2003. VERSION FRANÇAISE VERSION ANGLAISE Configurations exigées : MACINTOSH WINDOWS Revenir au sommaire en tête de page Vu que la gamme Adobe des logiciels de publication est complètement rénovée d'un point de vue technologique, la forme fait aussi peau neuve avec une nouvelle identité et donc de nouvelles icônes. Si je trouve l'idée générale très belle, le nouveau Papillon brun ne m'excite pas vraiment, surtout lorsque l'icône est affichée en réduction... On dirait plus une coulée de chocolat qu'une belle représentation d'un lépidoptère. InDesign CS peut côtoyer les versions antérieures du logiciel sur un ordinateur. Attention, InDesign CS en langue romane ne peut cotoyer InDesign CS en japonais sur le même ordinateur ! InDesign CS est-il optimisé pour le G5 et/ou pour les machines à double-processeur 64 bits ? Non, même si cette réponse, à ce jour, n'est pas définitive. Un patch pour une optimisation G5 est possible mais rien de bien officiel pour l'instant. Difficile aussi d'optimiser un tel logiciel pour le G5 puisqu'InDesign ne fait pas appel à des filtres ou à des calculs complexes comme Photoshop, opérations pour lesquelles le G5 et AltiVec ont été conçus. Cependant, par rapport à la v2, InDesign a été considérablement accéléré pour les zooms + et -, le déplacement avec l'outil Main (50 à 80% plus rapide), l'habillage de texte, lors de l'importation des fichiers Photoshop et Photoshop EPS (70% plus rapide), lors de l'importation des fichiers Word et Excel (40 à 70% plus rapide), lors de l'exportation en PDF (40% en moyenne) s'ils contiennent des effets de transparence, des fichiers Photoshop EPS et des PDF importés. Finalement, la vérification orthographique est 70% plus rapide sur Mac OS et 40% plus rapide sur Windows. Revenir au sommaire en tête de page InDesign CS n'est pas compatible Mac OS 9.x. Ceux qui sont restés sur OS 9 devront très rapidement envisager un passage définitif à Mac OS X. Sur PC, Windows 2000 et XP sont requis. Lors du processus d'installation, on ne peut plus oublier les dictionnaires. Dans la version 2.0, il fallait choisir l'installation personnalisée pour que l'établissement soit complet. Ici on n'a plus le choix, InDesign va d'office installer les éléments suivants : - l'application - les dictionnaires (rien de neuf par rapport à la v. 2.0) - 7 polices OpenType ! Adobe Caslon Pro, Adobe Garamond Pro, Adobe Jenson Pro, Caflisch Script Pro (ligatures et variantes contextuelles extraordinaires), Kozuka Gothic Pro, Kozuka Gothic Std, Kozuka Mincho Pro, Kozuka Mincho Std, Letter Gothic Std, Lithos Pro, Myriad Pro Condensed, Poplar Std, Ryo Display Std, Ryo Text Std, Trajan Pro. C'est la grande nouveauté et un énorme cadeau : avec les versions Pro de certains polices, Adobe vous offre tout ce dont vous avez besoin pour composer des textes dans les langues des pays d'Europe centrale et de l'Est (dont le grec et le cyrillique). Ces polices sont installées dans le dossier Support aux Applications d'Adobe, elles sont donc disponibles pour tous les softs Adobe. Mac OS X : /Bibliothèque/Application Support/Adobe/Fonts/ Mais vous êtes libres de les déplacer et de les ranger dans un dossier "Fontes" personnalisé géré par un Suitcase ou un Master Juggler. - des fichiers d'exercices. Des tutoriaux pour débutants sont à présent décrits dans le mode d'emploi ! Le dossier de l'application pèse 231 Mo et son contenu est à présent mieux organisé. Dans le dossier des Préférences de l'utilisateur, un dossier InDesign 3.0 vient côtoyer celui d'InDesign 2.0. Aussi, si vous maintenez les touches Cmde-Alt-Ctrl-Maj (Mac) - Alt-Ctrl-Maj (Windows) enfoncées pendant le lancement de l'application, le fichier des Préférences est immédiatement effacé et l'on retrouve InDesign avec ses réglages d'usine. Mais on aura préservé les espaces de travail personnalisés. Revenir au sommaire en tête de page La fenêtre de création d'un nouveau document s'est agrandie. On peut à présent spécifier la quantité de bords perdus (bleed) ainsi que la zone des informations (slug). Il ne s'agit pas d'un gadget superflu ! Ces repères sont magnétisés et en mise en page, on peut caler des objets sur ces repères externes. Souvenez-vous aussi que jusqu'à présent, dans les logiciels de mise en page, lorsqu'un repère était placé en dehors de la maquette, il n'apparaissait pas sur la page. Avec ces nouveaux repères particuliers, chaque page comporte d'office des repères pour les bords perdus et pour la zone des informations. Et ces repères peuvent être placés différemment sur chaque page et sur chaque côté ! Dans la zone des informations, vous pouvez placer des informations complémentaires pour le flasheur ou l'imprimeur. Ces repères sont aussi utilisés lorsqu'on exporte le document au format PDF puisque les "boîtes" pour le format de page, les bords perdus et la zone des informations sont des informations qui font partie des spécifications PDF et utilisées notamment par les fluxs d'imposition ou les scripts de mise en page automatique (importer l'annonce avec ou sans bords perdus ?). Même si l'on crée une zone d'informations de 5 cm sous la page, les traits de coupe seront toujours placés correctement et la partie rognée (visible, trimée) sera toujours considérée comme tel. Remarquez la petite chaîne à côté de certains champs. Activée, elle permet de n'introduire qu'une fois la valeur désirée dans un des champs du groupe pour que cette valeur soit automatiquement répétée dans tous les champs. Dommage toutefois que les tabulations ne soient pas gérées en conséquence (autant de "tabs" que de champs même si la valeur est la même partout). Finalement (et c'est déjà pas si mal pour cette seule fenêtre de dialogue), vous pouvez enregistrer tous les réglages d'un document en préréglage qu'il suffira d'appeler lors de la création d'un autre document. Le fichier qui contient tous les préréglages se trouve dans le dossier Presets et peut même être édité manuellement dans un éditeur de texte. Revenir au sommaire en tête de page Au premier lancement de l'application, et si vous êtes un(e) habitué(e) d'InDesign 2.0, vous allez être surpris par la nouvelle interface. PALETTE DE CONTRÔLE : Au sommet de l'écran se trouve une barre contextuelle. En fonction de l'objet sélectionné, le contenu de cette barre change et vous propose alternativement les fonctions et boutons des palettes Caractère, Paragraphe et Transformation. Mais pas seulement de ces palettes ! Vu qu'il y a de la place, les contenus des palettes Styles de Paragraphes, Styles de Caractères, Contour et les Options de bloc-texte apparaissent aussi en fonction du contexte. Regardez bien, des boutons et des champs sont à présent dédiés pour l'alignement vertical du texte, pour gérer le nombre de colonnes, pour dés/activer les fonctions de formatage de caractère (supérieur, indice, petites capitales, souligné...), pour sélectionner un objet présent dans un groupe, pour régler l'ajustement du bloc et de son contenu, pour organiser la position d'un bloc en profondeur,... La Palette de Contrôle peut se caler dans la partie supérieure ou inférieure de l'écran, ou n'importe où en tant que palette flottante. Les adeptes des palettes horizontales seront ravis. PALETTES ANCRÉES : par défaut, les signets des palettes sont orientés verticalement afin d'en placer plus (des palettes) sur l'espace de travail. Les palettes peuvent à présent être calées (dockées) sur les côtés de l'écran, facilitant leur organisation. Pour afficher une palette ou un groupe de palettes, il suffit de cliquer sur le signet et tout le groupe se déploie. Pour masquer la palette et le groupe, il suffit de recliquer sur le signet. Ceci peut paraître, au premier abord, complexe mais à l'usage, et même si les signets sont renversés, on s'habitue très vite et il est difficile de revenir à l'ancien mode de travail. ESPACES DE TRAVAIL : en parlant d'organisation des palettes, souvenez-vous du foutoir avec ID 1 et 2 ; les utilisateurs ont beaucoup demandé de pouvoir enregistrer des configurations d'interface et de les appeler facilement. Requête entendue ! Vous trouvez que l'espace disponible au dessus et au dessous des pages est insuffisant ? Agrandissez-le tout simplement dans les Préférences ! Vous pouvez même changer le fond gris du mode Aperçu. MENUS CONTEXTUELS : ils ont été étoffés mais pas de manière très... contextuelle. Vu la complexité de la tâche, certaines fonctions pas vraiment en relation avec la sélection risquent d'apparaître dans le menu. Il est vrai que les possibilités sont infinies et que c'est pardonnable. Par contre, les raccourcis des fonctions affichées dans les menus contextuels apparaissent désormais en regard de chaque fonction. PALETTE INFOS : encore une autre palette contextuelle mais cette fois-ci elle ne sert pas à appliquer des fonctions mais à renseigner sur l'état de l'objet sélectionné: nombre de caractères d'une sélection de texte, nombre de caractères en surplus (690+200 signifie qu'il y a 200 caractères en excédent), espace colorimétrique de l'image, format du fichier-image, résolution d'entrée et de sortie en fonction du redimensionnement, couleurs du fond et du contour,... PALETTE NAVIGATION : un ascenseur fait son apparition pour mieux se déplacer dans des documents de plusieurs pages. PALETTE ALIGNEMENT : des raccourcis-clavier peuvent être associés aux actions de cette palette. RACCOURCIS POUR L'OUTIL MAIN : Alt + Barre d'espacement appelle temporairement l'outil Main. SOURIS À MOLETTE : leur utilisation dans Mac OS X permet la navigation dans InDesign CS. On peut en conclure qu'Adobe a sérieusement étudié le problème de l'amoncellement des palettes. Grâce à la barre contextuelle et à la palette Infos, toute une série de palettes ne doivent pas être affichées puisque leurs principales fonctions sont ainsi regroupées. On remarque aussi que toutes les palettes qui gèrent le texte ont été regroupées. Malheureusement, certains raccourcis qui activent des champs sur les palettes traditionnelles continuent d'appeler ces champs et non les champs sur la nouvelle barre contextuelle. Revenir au sommaire en tête de page Chaque outil a été redessiné et comporte deux types d'affichage : noir et blanc au repos, et en couleurs lorsque la souris passe dessus. OUTIL MESURE : sous la Pipette (qui n'a pas connu d'améliorations où sont les jeux préréglés ? si ce n'est la correction d'un bug), apparaît l'outil Mesure. En cliquant à un endroit puis à un autre, la palette Infos indique la distance entre les deux points, la distance par rapport au point d'origine, l'angle. Fonction que je trouve à moitié achevée puisque l'outil ne se magnétise que sur les repères et non sur les bords des objets ! Précision nulle donc. L'outil Mesure et l'outil Bouton L'OUTIL BOUTON permet la création de bouton interactif. Le bouton peut contenir du texte ou une image et on peut y associer des comportements de type roll-over de souris avec effets réactifs. Mais pourquoi "interactif" ? Tout simplement pour pouvoir préparer, directement dans InDesign, une version multimédia du document en y incluant des effets roll-over (l'image ou le bouton changent en fonction des mouvements de la souris), des films et des sons. Un double-clic sur un objet interactif affiche une fenêtre qui rappelle certains outils Web et les actions Acrobat. C'est très courant que des infographistes préfèrent préparer une présentation directement dans le logiciel de mise en page et de l'exporter au format PDF plutôt que dans PowerPoint, notamment pour les capacités du PDF à incorporer les polices du client et d'améliorer la qualité de la présentation imprimée. Dans les versions précédentes, on exportait le PDF et l'ajout de films et de sons, les liens et les actions devaient être complétés dans Acrobat. Dans InDesign CS, tout peut être préparé directement dans InDesign sans oublier les méta-données. InDesign devient un véritable logiciel auteur pour e.book et pour présentation de type "PowerPoint" sans les effets guignolesques de ce dernier. Ajoutons aussi la présence d'une PALETTE ÉTAT qui décrit les effets roll-over en fonction du mouvement de la souris sur l'objet interactif. Les habitués d'ImageReady seront en terrain connu. LE BOUTON APERÇU permet maintenant d'afficher alternativement le document rogné, le document avec bords perdus, le document avec la zone des informations et le mode mise en page avec la table de montage et les objets non imprimables. Revenir au sommaire en tête de page PALETTE PATHFINDER : la plus grosse lacune d'InDesign par rapport à XPress est à présent corrigée avec une interface plus intuitive, forcément empruntée à Illustrator. Les créatifs adeptes de la plume seront ravis d'apprendre qu'ils ne devront plus acheter de plug-ins pour créer des combinaisons de tracés d'autant que l'outil Plume est tellement mieux que celui d'XPress. PALETTE CONTOUR : elle a été sensiblement améliorée avec la possibilité de créer des contours personnalisés dans une fenêtre d'édition proche de celle d'XPress. La grande nouveauté, c'est que ces contours personnalisés peuvent être appliqués à des objets mais aussi aux soulignement et barré simples, aux filets de paragraphe, aux contours des cellules de tableau,... Lorsque vous coloriez un contour composé d'un tracé double ou triple, on peut colorier séparément la fente entre les traits mais aussi placer le contour en se basant sur son centre (comme dans Illustrator) ou sur son côté intérieur. L'adjonction de flèches à des tracés ne modifie plus la longueur des tracés. Les styles de traits peuvent être enregistrés et exportés pour un usage dans d'autres documents. SÉLECTION DES OBJETS : sur la barre contextuelle dans la partie supérieure de l'écran, divers boutons permettent de sélectionner des objets faisant partie d'un groupe ou dans une superposition d'objets. Ces nouvelles fonctions de sélection des objets sont aussi ajoutées dans les menus. ALIGNEMENT DES OBJETS : des raccourcis sont à présent associés aux boutons de la palette Alignement. REDIMENSIONNEMENT DES OBJETS : tous les objets peuvent être redimensionnés avec des valeurs en pourcents sur la palette Transformation. Un bug très connu et impardonnable existait dans les versions 1.x et 2.x : lorsqu'on redimensionnait un objet avec un contour d'1 pt, le contour était épaissit mais la palette Contour indiquait toujours 1 pt ! InDesign CS permet à présent de mettre un objet à l'échelle sans que le contour en soit affecté. Si vous désirez toutefois retrouver le comportement d'antan, activez l'option "Mettre à l'échelle les contours" dans le menu local de la palette Transformation ou tapez directement le pourcentage de mise à l'échelle de l'épaisseur du contour dans les options de la palette Contour. Une fonction "Réinitialiser l'échelle à 100%" est disponible à présent dans la barre contextuelle et dans le menu local de la palette Transformation. Elle permet de corriger, le cas échéant, le bug des versions précédentes si vous n'avez pas coché les bonnes otpions. Ces deux fonctions ne sont pas renseignées dans le mode d'emploi du logiciel, c'est tonton Brany qui vous le dit car cela a été ajouté par les développeurs au dernier moment. POINT DE RÉFÉRENCE : déterminer le point de référence sur la palette Transformation pour toutes vos opérations futures, jusqu'à ce que vous le changiez. Dans les versions précédentes, le point de référence central était le réglage par défaut et one ne pouvait le modifier. LE DOCK DE MAC OS X : déplacer un objet de la page sur la Corbeille du Dock de Mac OS X contribuera à supprimer cet objet et le fichier original s'il s'agit d'une image importée. J'avais proposé aussi que le glisser-déposer fonctionne aussi du document vers le Bureau: en déplaçant un bloc-image vers le Bureau, le fichier image est dupliqué sur le Bureau ainsi on peut y accéder plus facilement. J'ai aussi proposé que l'on puisse glisser-déposer une image importée sur le Dock pour l'avoir toujours sous la main. Encore plus fort, j'ai demandé que lorsqu'un bloc-texte est glissé sur le Dock, InDesign génère un fichier texte (comme si on exportait au format texte) placé au même niveau que le fichier InDesign et crée bien sûr un alias vers ce nouveau fichier grâce au Dock. Revenir au sommaire en tête de page IMPORTATION DE TEXTE : InDesign 1.x et 2.x créait un lien dynamique entre un texte importé et le fichier-texte externe. Si un rédacteur corrigeait son fichier Word, l'infographiste n'avait qu'à mettre à jour le lien pour que la correction s'applique directement dans la mise en page, les styles InDesign de l'infographiste étant prioritaires. InDesign CS vous permet, via une préférence, de choisir s'il doit ajouter ou non le fichier-texte dans la palette Liens. Voilà qui va grandement faciliter le transfert de fichiers InDesign d'un poste à l'autre si on a oublié de rassembler les fichiers-texte. COPIER/COLLER DU TEXTE : pour que le texte collé dans InDesign prenne immédiatement le format du texte déjà composé dans la mise en page, il fallait passer par un éditeur de texte brut comme BBEDit Lite sur Mac OS 9, TextEdit sur Mac OS X, WordPad sur Windows. Cette fois-ci, le problème est corrigé avec la possibilité de choisir! Une préférence (Préserver les attributs du texte en collant) permet de conserver ou non les styles RTF d'un texte copié de Word par exemple, et collé dans InDesign. ÉDITEUR D'ARTICLE : tout article (texte dans un bloc, sur un tracé curviligne ou dans plusieurs blocs chaînés) est considéré comme un article. Les secrétaires de rédaction et les correcteurs ne doivent plus se balader à travers les pages en zoomant/dézoomant pour lire correctement un article. Il suffit de demander l'Éditeur d'article qui affiche tout l'article dans une fenêtre séparée de type "traitement de texte". Toutes les indications de styles et de sauts sont indiquées ainsi que des statistiques sur le nombre de caractères et lignes. Les balises XML s'affichent également dans l'éditeur de texte, ce qui va grandement faciliter l'édition du code dans les flux de publication complexes. Toute modification se répercute bien évidemment directement dans la mise en page. Une rubrique de Préférences est spécialement consacrée à cet éditeur pour personnaliser l'interface. Les correcteurs qui ont l'habitude des systèmes DOS ne seront pas dépaysés. INCOPY : tout article peut aussi être exporté au format InCopy afin d'être ouvert dans ce logiciel compagnon d'InDesign spécialement conçu pour les rédacteurs et correcteurs. L'installation fastidieuse de plug-ins comme dans les versions précédentes n'est plus qu'un mauvais souvenir. STYLES EN CASCADE : il ne s'agit pas des fameux CSS de HTML 4 même si le principe est similaire. Vous avez l'habitude de formater la lettrine du paragraphe, puis le premier mot doit être souligné, puis il faut automatiquement formater le second paragraphe d'une certaine manière, ou le dernier mot d'un paragraphe. Après avoir créé des styles de caractères et des styles de traits et de contour, vous pouvez compiler une série de formatage très poussé dans une fenêtre dédiée où vous assemblez les règles d'application. Il s'agit aussi d'un moyen très rapide pour appliquer des lettrines. Quelques exemples formatés en une seule passe sur base d'un simple texte brut. ACCÈS AU TEXTE : en double-cliquant sur un bloc-texte avec n'importe quel outil, l'outil Texte est automatiquement activé mais aussi le curseur de texte se place directement à l'endroit où vous avez cliqué ! SÉLECTION DU TEXTE : lorsque vous avez sélectionné du texte dans un bloc, que vous travaillez ensuite en-dehors du bloc puis vous y revenez, InDesign se souvient de la sélection et la réaffiche dans le bloc. Une des lacunes comblées par rapport à XPress. SÉLECTION ET DÉPLACEMENT DU BLOC-TEXTE : on peut accrocher un bloc-texte avec l'outil Texte si on clique sur le bord du bloc. COMPOSITION DU TEXTE : lorsque le bloc-texte est redimensionné ou déplacé, on peut voir à présent en temps réel les modifications que cela entraîne dans la composition du texte à condition de maintenir enfoncé le bouton de la souris pendant une seconde avant le déplacement. Inutile donc de relâcher la souris pour voir si le texte tombe pile poil où on le désire. Une des lacunes comblées par rapport à XPress. ALIGNEMENT SUR LA GRILLE DE BASE : dans InDesign 2, un raccourci permettait déjà d'aligner la première ligne de chaque colonne sur la grille de ligne de base même si la fonction n'était pas activée sur la palette Paragraphe. InDesign CS permet d'aligner sur la grille de ligne de base la première ligne de chaque paragraphe d'un article. REDIMENSIONNEMENT DU TEXTE : pour redimensionner un texte si le bloc-texte est redimensionné, on appuye sur la touche Cmde (Mac) / Ctrl (Windows), on appuye sur une des poignées du cadre de sélection pendant une seconde puis on effectue le déplacement. On voit le résultat du redimensionnement en temps réel. RÉÉQUILIBRAGE DES LIGNES : visuellement, certaines phrases sur deux lignes ou certains paragraphes alignés fer à gauche n'ont pas une belle régularité le long de la marge droite. Dans le menu local de la palette Paragraphes, une nouvelle option permet d'éviter ces déséquilibres. Très utile pour les titres et les légendes. LISTES ET TABULATIONS : de graves bugs avaient entaché la gestion de listes dans InDesign 2.0 surtout lorsque le "Retrait jusqu'à ce point", la "tabulation en fin de ligne" et la "tabulation alignée à droite" sont combinés. XPress était encore incontournable pour réaliser ce genre de travaux, il ne l'est plus. Maintenant les différents "Retrait jusqu'à ce point" dans une liste sont parfaitement alignés les uns en dessous des autres. INSERTION DES GLYPHES : difficile en effet d'insérer les caractères bulgares, grecs ou tchèques quand InDesign 2 nous proposait les milliers de caractères d'une OpenType Pro dans une seule fenêtre. S'il y a des caractères que vous utilisez souvent, vous pouvez créer un jeu pour le bulgare, pour les dingbats, pour les fractions,... On choisit d'afficher le jeu en question, celui que l'on a composé,... et double-cliquons double-cliquons ! Pourquoi n'y aurait-il pas des jeux bulgares, grecs, tchèques préréglés par Adobe. Paraît qu'ils n'y ont pas pensé et que mon idée n'est pas si bête que cela. Tiens donc... IDENTIFICATION DU FORMAT DE POLICES : les polices qui portent le même nom de valisette mais un code PostScript différent sont à présent identifiées par InDesign CS qui ajoute l'indication TT pour TrueType et T1 pour Type 1 juste à côté du nom dans la liste des polices. PALETTE CARACTÈRE : à présent, elle affiche mieux les noms des polices. Revenir au sommaire en tête de page MEILLEUR SUPPORT DES FICHIERS PHOTOSHOP (.PSD) : les fichiers natifs Photoshop CS avec transparence, les fichiers Photoshop avec bi-, tri- et quadri-chromie, les fichiers Photoshop et TIFF comportant des tons directs sont à présent correctement importés et imprimés. Auparavant, il fallait utiliser le format Photoshop PDF avec de nombreuses restrictions. Les Photoshop DCS 1.0 et 2.0 (pixels uniquement) ne sont pas oubliés mais surtout à présent correctement traîtés lorsqu'ils sont sous l'influence d'effets de transparence et donc du moteur d'aplatissement. Lors de l'exportation PDF, les versions en haute résolution des DCS sont préservées ! La fenêtre des options d'importation des fichiers PSD est par ailleurs aussi modifiée : on peut choisir d'activer un tracé de détourage ou une couche alpha en guise de masque ! DOUBLE-CLIC POUR OUVRIR LE FICHIER : en maintenant la touche Alt enfoncée tout en double-cliquant sur une image, on ouvre le fichier-image dans son application d'origine. SUPPORT ÉTENDU POUR L'XMP (eXtensible Metada Platform) : via la fenêtre Informations du menu Fichier ou via la palette Liens, vous pouvez consulter les méta-données associées à un fichier (texte ou image). C'est le même principe que les méta-données des fichiers MP3 (artiste, album, année,...). Photoshop CS permet d'inclure des méta-données particulièrement riches dans les fichiers qu'il enregistre. Même un fichier InDesign peut contenir du XMP (auteur, mots-clés,...) et lorsque le fichier est exporté au format PDF, ces informations sont préservées dans le fichier résultant. JPEG 2000 : InDesign CS est capable d'importer ce nouveau format très spectaculaire mais ne peut exporter des pages en JPEG 2000. Probablement une question de licence. Par contre, on peut à présent exporter en JPEG normal une page ou une sélection d'objets ! Revenir au sommaire en tête de page Dans les versions précédentes, l'habillage agissait sur tous les objets quel que soit leur facteur z (profondeur) dans la superposition des calques. On pouvait cependant "Ignorer l'habillage" pour un bloc-spécifique mais cela n'était pas la solution lorsqu'il s'agissait d'avoir des habillages différents pour chaque version de langue dans le même document. Deux options viennent grandement faciliter la tâche : - une Préférence nous permet d'établir comme règle que l'habillage agit d'office uniquement sur les objets en-dessous de l'objet qui habille. C'est la méthode XPress. - après que votre serviteur ait bombardé de mails et d'argumentation les développeurs, ils ont enfin compris que nous, Européens, sommes souvent amenés à produire des documents avec plusieurs versions de langue (une version par calque). Si les textes étaient différents en longueur d'une langue à l'autre, l'habillage n'était pas le même non plus et donc l'habillage façon InDesign rendait impossible toute gestion d'habillage spécifique pour un calque précis. Une option dans le menu local de la palette Calques permet, comme dans XPress 5, de ne faire agir l'habillage que sur les calques visibles. Une avancée considérable pour ceux qui font du multilingues. Revenir au sommaire en tête de page PERFORMANCES AMÉLIORÉES : la rapidité d'affichage et de déplacement à travers des pages où coule un long tableau chaîné a été améliorée. EN-TÊTES ET PIEDS DE TABLEAU DYNAMIQUES : dans la fenêtre des options de tableau, on peut demander que l'en-tête et le pied de tableau se répètent automatiquement si le tableau est chaîné sur plusieurs blocs/pages. Ainsi on peut demander que l'en-tête et le pied se répètent à chaque bloc, ou uniquement à chaque nouvelle page. Encore une fonction empruntée à FrameMaker. Toute cellule qui a été désignée comme en-tête ou pied dans Microsoft Word est considérée de la même sorte par InDesign CS lorsque le tableau est importé. CADRILLAGE VERTICAL : dans InDesign 2.x, lorsque des lignes de couleurs différentes se croisaient, les horizontales passaient au-dessus des verticales. Pourtant certaines tableaux peuvent être lus verticalement. On peut à présent demander quelles lignes doivent être placées en premier afin de faciliter la lecture. MÉMORISATION DE L'ÉTAT DES CELLULES : une fois qu'une cellule est divisée, InDesign CS garde quelque part son état original. Si vous fusionnez à nouveau plusieurs cellules, la cellule originale est correctement recomposée. ALIGNEMENT SUR DÉCIMALE : acrobatie obligatoire dans InDesign 2, InDesign CS permettra d'aligner plus facilement des chiffres avec décimales (ou sur tout autre caractère) dans des cellules de tableau. COULEURS : les vignettes des couleurs sont à présent visibles dans les options de cellule et de tableau. CONVERSION : les options de conversion du texte en tableau et du tableau en texte peuvent à présent se faire sur base d'autres signes de ponctuation que simplement sur base de tabulations. Revenir au sommaire en tête de page AJOUT DE COULEURS : en une seule passe, on peut ajouter plusieurs couleurs sur la palette Nuancier. au lieu d'ouvrir la fenêtre dde création de couleurs pour chaque couleur, il suffit de créer son mélange et de cliquer sur le bouton "Ajouter". On reste dans la fenêtre mais on produit des nuances à la chaîne. Et lorsqu'on compose un dégradé, on peut se passer de la fenêtre de dialogue habituelle pour placer des couleurs par glisser-déposer, et ce même dégradé est glissé-déposé facilement sur la palette Nuancier. ENCRES MULTIPLES : la fonction fait les beaux jours de quelques infographistes sur QuarkXPress. InDesign CS intègre désormais la même technique de composition des couleurs mais avec une méthode de création plus élaborée : une nuance multiple peut être composée d'un ton direct et d'une couleur quadri. On détermine la teinte initiale de chaque couleur, le nombre de répétition et l'incrément de pourcentage de chauqe couleur. On clique sur OK et InDesign génère une palette de nuances. InDesign CS ajoute la notion de groupe. Si une nuance est modifiée, la modification se répercute également dans le groupe. Pourquoi ne pourrait-on pas utiliser deux tons directs ? Autre nouveauté : la possibilité de mélanger des couleurs RVB et CMJN si l'on destine le document à une impression composite. Revenir au sommaire en tête de page DÉPLACEMENT DE MAQUETTE : lorsque des pages sont déplacées entre des documents, on peut demander de déplacer aussi la maquette associée dans le document de destination. LIBÉRATION DES OBJETS DE MAQUETTE : d'un clic de souris, on peut libérer tous les objets d'une maquette. Dans les versions précédentes, on ne pouvait le faire qu'objet par objet. Le problème de l'habillage issu d'une maquette n'est toutefois pas encore résolu. Revenir au sommaire en tête de page SIGNETS : ils pourront être ajoutés directement dans InDesign, facilitant grandement la mise au net des fichiers PDF. Une palette Signets fait son apparition et permet, à la souris et avec des boutons idoines, d'organiser les liens de manière hiérarchisée comme on a l'habitude de les voir dans des PDF bien faits. Bien sûr, la Table des Matières peut toujours être automatiquement créée et devient hyperactive lorsqu'on exporte le document au format PDF. IMPRESSION : l'architecture pour l'impression des PDF importés a été améliorée. EXPORTATION PDF : les formats PDF supportés à l'exportation sont 1.3 (Acrobat 4.0 avec aplatissement des transparences), 1.4 (Acrobat 5 avec préservation des transparences) et 1.5 (Acrobat 6 avec notamment la gestion du format PDF-X/1A et PDF-X/3 et des calques). Lorsque l'exportation est réalisée au format 1.5 (Acrobat 6.0), et si votre document est composé de calques, ces calques apparaîtront sur la palette Calques d'Acrobat 6.0 avec des fonctions supplémentaires de gestion des calques dans ce dernier. On peut aussi calibrer le PDF exporté selon certains critères propres à la norme PDF-X. ENRICHISSEMENTS MULITMÉDIAS : directement dans la mise en page, vous pouvez ajouter des boutons interactifs agissant en fonction des mouvements de la souris, des films et des sons (à lier ou à intégrer dans le fichier PDF), des animations Macromedia Flash, afin d'exporter le tout dans un PDF prêt à l'emploi. Auparavant, tous les liens devaient être réalisés dans Acrobat mais avec InDesign CS et sa puissante gestion des hyperliens sur les pages-types, l'authoring multimédia prend ici un fameux coup de fouêt. Le production de PDF pour des présentations ou des documents à destination d'e.books s'en trouve grandement facilitée. Vous remarquez sur les captures que la plupart des actions déjà présentes dans Acrobat sont aussi présentes, tout comme la possibilité d'ajouter des actions JavaScript. Dans le même cadre, une palette État permet aussi de contrôler de quels éléments réactifs se compose un objet. Revenir au sommaire en tête de page PRÉVISUALISATION DE L'APLATISSEMENT DES TRANSPARENCES : depuis l'introduction de la transparence, tout et n'importe quoi a été dit, comme cette blague d'incompétent (à savoir le flasheur/imprimeur très sûr de lui, adorateur d'XPress et exécrant InDesign sans le connaître) qui dit : "Je n'arrive pas à flasher les docs InDesign car il envoit des objets transparents sur mon RIP". InDesign n'a JAMAIS envoyé un picopoint transparent à un RIP puisqu'un processus d'aplatissement (comme lorsqu'on aplatit l'image sur la palette Calques de Photoshop) est exécuté À LA VOLÉE par InDesign lors de l'exportation ou lors de l'impression afin de passer correctement sur tout RIP normalement constitué. En fonction des effets appliqués çà et là, certaines zones de la page vont subir les effets du moteur d'aplatissement des transparences, d'autres pas. Et c'est courant qu'une partie d'un texte soit ainsi traitée et vectorisée/pixellisée et l'autre partie du texte non, ce qui peut parfois donner des résultats pas au top si on n'a pas respecté certaines règles bien expliquées dans le Guide d'Impression disponible sur le CD d'InDesign 2.0. En fonction du style d'aplatiseement choisi, et en fonction de quelques options que vous aurez choisies, l'aplatissement peut agir différemment. Les zones sujettes à ce traitement sont ainsi coloriées en rouge sur la palette Prévisualisation de transparence tout en nous affichant le résultat (caractères pixelisés/vectorisés, vecteurs complexes fusionnés ou pixellisés!). Dès que vous aurez trouvé la méthode d'aplatissement qui vous plaît, il suffit de cliquer sur un bouton pour transférer l'instruction dans la boîte de dialogue d'impression. On peut ainsi affiner la méthode d'aplatissement sur certaines tables de montage. En effet, le moteur agit encore et toujours sur toute la table de montage (dès qu'un objet utilisant un effet de transparence s'y trouve) et non sur une page en particulier. PRÉVISUALISATION DE LA SÉPARATION DES COULEURS : pourquoi imprimer en séparation quand vous pourriez voir la séparation des couleurs à l'écran ? Le PostScript Display (la faculté d'afficher à l'écran le résultat d'un traitement PostScript) est déjà une réalité depuis InDesign 1.0. Il n'y a pas de comparaison possible avec QuarkXPress. En utilisant ce même moteur d'affichage PostScript en temps réel, InDesign CS est capable d'afficher, à l'aide d'une palette similaire à celles des Couches dans Photoshop, la séparation des couleurs. De plus, si vous êtes limité à un certain encrage total pour certaines impressions particulières (papier journal par exemple), vous indiquez cette valeur maximale sur la palette et InDesign CS maculera en rouge les zones ou la limite d'encrage est dépassée. La même palette sert aussi à afficher les surimpressions et les alias de nuances. De plus, placez la souris sur la page et la palette affiche la quantité d'encre utilisée à cet endroit. Revenir au sommaire en tête de page PACKAGE POUR GOLIVE : la fonction d'export en HTML a disparu d'InDesign CS! Et oui, cette fonction n'était capable de traîter que des documents très simples, trop simples compte tenu des possibilités créatives d'InDesign. Adobe joue à fond la carte du XML et veut mettre en avant son autre poulain: GoLive. On connaissait déjà le rassemblement du fichier, des images et des polices pour l'archivage ou l'envoi à un prestataire tiers. Juste en dessous de cette fonction figure le rassemblement pour GoLive. Fonction très prometteuse mais à mon goût pas encore achevée. Le principe est simple : on exporte le document en choisissant cette fonction et InDesign crée un dossier contenant les images cadrées, redimensionnées et échantillonnées comme sur la mise en page mais en GIF ou en JPEG, un fichier XML, un fichier PDF et un fichier GoLive avec des instructions particulières. Quelques options d'exportation des images accompagnent le processus. Il suffit d'ouvrir le dossier dans GoLive et une palette affiche en fait le PDF représentant la mise en page. On sélectionne un objet (texte, image,...) de cette réprésentation et on le glisse sur la page HTML de GoLive. On bénéficie aussi de la technologie SmartObjects de GoLive qui nous permet de redimensionner une image de ce flux en obtenant un nouveau rééchantillonage. GoLive CS génère automatiquement une CSS (feuille de styles en cascade) en se basant sur les styles du texte InDesign. Les ligatures et autres fantaisies typographiques sont aussi récupérées et converties pour un affichage correct sur navigateur. Une modif dans InDesign ? Pas de problème, on génère un nouveau dossier pour GoLive CS qui met à jour le contenu dynamiquement. VALIDATION XML GRÂCE AU SUPPORT DTD : la vérification d'un fichier XML importé peut se faire grâce à la nouvelle fonction de support DTD (Document Type Definition) d'InDesign CS. Si une règle DTD n'est pas respectée, InDesign CS l'indique et vous aide à corriger le problème. BALISAGE XML DES STYLES DE CARACTÈRES : les développeurs XML devaient développer des trésors d'imagination pour combler les lacunes d'InDesign 2.0 en matière de balisage des styles qui ne pouvaient se faire que sur les définitions des paragraphes. Cette fois-ci InDesign "mappe" aussi les styles de caractères pour un balisage XML très complet de tout le contenu d'un bloc-texte. Revenir au sommaire en tête de page Pas de bouleversement : InDesign convertit les fichiers XPress 3.3 à 4.x et PageMaker 6.5 à 7.x. Revenir au sommaire en tête de page Cliquez ici pour afficher une page affichant toutes les Préférences. Revenir au sommaire en tête de page Que voulez-vous que je vous dise ? Mise à jour indispensable mais je regrette l'absence de : - la possibilité de grouper des objets présents sur des calques différents tout en les laissant sur leurs calques respectifs - une fonction de nettoyage et de formatage automatique des textes importés - le formatage automatique des supérieurs français avec les polices OpenType - le choix des calques pour les PSD importés - la possibilité de trier les données et de les lister automatiquement - les références croisées et les notes de bas de page pour des documents simples - et quelques petites bricoles qui n'auraient pas demandé beaucoup de programmation... Revenir au sommaire en tête de page
10.01.2003 UNIQUEMENT SUR MAC OS X La prochaine révision majeure d'InDesign ne sera pas développée pour tourner sur Mac OS 9, tout comme tous les autres logiciels Adobe. En effet, Apple ayant décidé de ne plus développer sur cet OS, on ne voit pas pourquoi les éditeurs ne feraient pas de même...
18.10.2002 FORMATAGE AUTOMATIQUE DES ORDINAUX Nous sommes nombreux à nous étonner pourquoi, lorsqu'on utilise les polices OpenType, l'anglais 17th et l'espagnol 6o sont correctement formatés avec l'ordinal mis en exposant mais pas le français 24e. Cette lacune est sur le point d'être corrigée et devrait même faire l'objet d'un formatage automatique si une OpenType est utilisée.
07.10.2002 STYLES DE TEXTE VIA PROGRAMMATION Si vous utilisez le plug-in Smart Styles v2 pour InDesign 2, vous êtes absolument ravis car ce sont des heures voire des jours qu'il vous permet de gagner sur certains travaux. Une des particularités des Smart Styles v2, c'est la possibilité de créer un texte brut tout en formatant certains caractères et d'en faire un style car le plug-in va reconnaître les caractères qui délimitent le formatage (tabulations, virgule, espaces, même des mots ou des phrases,...). Idéal pour formater des petites annonces. La prochaine version d'InDesign permettra les mêmes fonctions mais avec un plus: une interface de programmation. De quoi formater des listes et des tableaux en un temps record. Combien de temps avez-vous perdu en devant produire des PostScript séparés et les distiller ou carrément imprimer en séparation pour vérifier l'intégrité du document? Ce que la prochaine version d'InDesign permettra, c'est ce que l'on a pu voir sur NeXTStep au milieu des années 1990. Le PostScript Display fera encore un bond en avant puisqu'il permettra d'afficher les films individuellement à l'écran via une palette similaire aux Couches dans Photoshop. Cela permettra également de vérifier tout particulièrement l'intégrité des tons directs dans un environnement CMJN ou si des modes de fusion "destructeurs" sont utilisés. |