APPLE COMMUNIQUE MAL SUR SES PRODUITS

08.01.2002

COMMUNICATION - À chaque fois que je me suis rendu dernièrement dans un studio de PAO et que l'on a évoqué le sujet Mac OS X, je suis frappé combien les gens sont mal informés au sujet des possibilités du nouveau système d'exploitation. Pratiquement tous mes interlocuteurs me disent: "On ne l'utilise pas, il n'y a pas encore les applis...".

C'est alors que je me suis rendu compte qu'Apple n'a pas du tout axé sa communication sur le mode Classic car pourtant ce mode fonctionne très bien à quelques rares exceptions. J'ai ainsi eu la possibilité de travailler plusieurs jours en PAO avec Mac OS X et toutes les grosses applications du métier via Classic tournent sans, pratiquement, aucun problème; aussi bien pour la gravure, l'impression, le flashage que le scanning. Ce qui rame, ce sont les fichiers Photoshop de plus de 100 Mo et surtout GoLive. Le montage vidéo via Classic, on oublie.

Il en va de même pour l'iPod (que je n'apprécie pas spécialement) et où l'aspect disque n'est pas du tout mis en valeur. Il pourrait d'une certaine manière justifier le prix élevé du bidule. Bref, si personne, ou presque, aujourd'hui ne travaille en PAO avec Mac OS X, c'est parce qu'on n'a pas informé les Macintoshiens que c'était possible. Ils pouvaient pourtant en tirer de très grands avantages grâce au Finder en colonnes et à quelques petites fonctions très utiles. Dommage, la mayonnaise aurait pris bien plus tôt et on n'aurait pas bêtement attendu la sortie de tous les softs Adobe avec du code carbonisé pour faire le grand saut.

Je ne sais pas m'habituer au nouvel OS, j ai beau me dire qu'il est plus moderne, plus sympathique, plus tout ce qu on veut, je retourne toujours au vieux système 9. Après vingt ans de vie commune, j'ai du mal à m'en séparer. Tous mes logiciels fonctionnent à merveille et plus rapidement sous Classic. Si un éditeur crée un programme révolutionnaire pour le système 10 (ce que je doute, ils sont à essayer de carboniser avec peine leurs applications), je virerai ma cuti et casserai ma tirelire. Mais pas avant. - François.