CRÉATIVITÉ

PRÉPRESSE

OBJETS

MAQUETTE

INTERFACE & NAVIGATION

COULEURS

TEXTE

GÉNÉRAL



TRUC LE PLUS RÉCENT

Ajouter des points de conduite sur une tabulation de retrait à droite - Dans InDesign CS3 les ingénieurs ont facilité l'insertion de points de conduite sur une tabulation de retrait à droite. Dans les versions précédentes il fallait utiliser des Styles Imbriqués ou placer le texte et la tabulation dans un certain ordre. Les choses sont dorénavant plus intuitives.

  1. Tapez quelques caractères dans un bloc-texte.
  2. Maj+Tab pour envoyer le curseur de texte à la fin.
  3. Tapez à nouveau quelques caractères.
  4. À partir de maintenant, si vous modifiez la largeur du bloc-texte, le texte en fin de ligne reste calé sur le côté droit du bloc.
  5. Appelez la palette Tabulations ~ Pomme-Maj-T / Ctrl-Maj-T.
  6. Sélectionnez n'importe quel type de taquet et placez-le soit dans la zone blanche, soit dans la zone grise de la règle. L'important est que ce taquet soit le dernier dans la zone blanche ou le premier dans la zone grise, à savoir donc tout près de la marge droite du bloc-texte. Sa position importe peu tant qu'il n'y a pas d'autres taquets sur la règle.



  7. Tout en gardant le taquet sélectionné, insérez un motif de points de conduite. Dès à présent les points de conduite sont visibles.
  8. Si vous insérez d'autres taquets de tabulation sur la règle, les consignes de l'étape 6 doivent être respectées. Si un nouveau taquet vient s'insérer entre le taquet contenant le point de conduite et la marge de droite, les points de conduite disparaissent. Vous devez donc replacer le taquet contenant les points de conduite le plus près possible de la marge droite du bloc-texte. Et c'est valable aussi dans la zone grise.

CRÉATIVITÉ

Rendre des objets et des textes flous - En 2002, dans le magazine SVM Mac, je publiais un didacticiel qui expliquait comment créer des textes et objets flous dans InDesign. Si la méthode était même saluée dans les plus hautes sphères de la PAO (surtout chez mes amis Cohen, Cole, Blatner,...), le test ultime du RIPing rangea le truc au rayon des gadgets à n'appliquer que dans des productions en RVB. En effet, la façon dont le blanc était mis en surimpression n'était pas compatible avec la gestion CMJN du PostScript. Je mis donc tristement l'effet au frigo.

Au printemps dernier (2007), lors d'un travail de mise en page complexe, je me voyais mal réaliser des centaines de textes flous dans Photoshop alors que je savais que c'était possible dans InDesign. Mais comment s'assurer de la parfaite gestion de l'effet au stade du pré-presse ? Et là je me suis donné des baffes : cet effet était parfaitement réalisable depuis InDesign 2.0 à condition d'activer une option supplémentaire et personne n'y avait pensé. Pourtant j'appliquais déjà cette option dans d'autres effets mais cela n'avait pas fait "Eurêka" dans ma tête tout de suite. Lors de l'InDesign Conference à New York en juin dernier, lors de ma prestation, j'ai vu des experts-conférenciers faire des Oh! et des Ah! à la vision de ce truc.

Pour rendre des objets flous ou pour écrire avec des caractères flous, la fonction Contour progressif ne suffit pas car elle n’estompe que les bords des objets ou des textes. Un véritable effet de flou doit agir sur l'intégralité de l'objet. En utilisant la fonction Ombre portée, on va utiliser l'effet flouté de l'ombre mais masquer le texte ou l'objet qui lui sert de support. Cependant, une ombre n’apparaît que si l’objet qui lui sert de support est visible. Problème : comment créer et faire apparaître une ombre floue sans que son support soit visible ? Nous allons leurrer InDesign. Placez quelques objets et du texte au-dessus d'une image.

1. Avant tout, désactivez l’Aperçu de surimpression du menu Affichage (il ne doit pas y avoir de V à gauche du nom de la fonction) et assurez-vous que l’option "Document CMJN" est activée via Édition> Espace de fusion des transparences.

2. Créez à présent dans le Nuancier une couleur que vous allez nommer “Faux Blanc” et dont la composition quadri est C=0 M=0 J=0 N=0,1. Sélectionnez le texte et appliquez-lui cette couleur “Faux Blanc”. Faites de même avec les étoiles.

3. Sélectionnez le bloc-texte et les étoiles. Sur la palette Options d’objet (menu Fenêtre), cochez la Surimpression du fond. Le texte et les étoiles sont à présent en surimpression.

4. Ajoutez une ombre (via le menu Objet > Ombre portée dans CS2 et inférieur, via le menu Objet > Effets dans CS3 ou supérieur) avec une valeur d’opacité au choix, une distance nulle et une certaine quantité de flou. Vous pouvez choisir une couleur spécifique pour l’ombre du texte (ici j'ai choisi le jaune) mais changez alors le mode de fusion Produit en Normal (ou un autre) sinon la couleur surimprime. Les ombres des étoiles sont ici coloriées en [Papier].

5. Validez. Le texte et les étoiles semblent enrobés d’un halo de lumière grâce aux “ombres” claires.

6. Menu Affichage, activez l’Aperçu de surimpression pour voir le document tel qu’il sera imprimé.

Le texte qui sert de support à l’ombre disparaît mais tout aussi invisible qu'il soit on peut toujours le sélectionner pour l’éditer ("C'est fou" devient "C'est flou"), tout comme la Flèche Blanche permet de modifier la forme des étoiles. Seule l’ombre floue reste visible. C'est là que l'effet s'est lamentablement planté au pré-presse. La plupart des RIPs, dès qu'ils reçoivent l'information "Blanc en surimpression", le font effectivement disparaître mais ce Blanc défonce aussi l'objet sous-jacent à savoir l'ombre. Et donc l'effet n'était pas correctement traité.

7. Pour comprendre, affichez Fenêtre > Sortie > Aperçu de l'aplatissement. Demandez de voir les objets transparents : le texte n'est pas signalé (en rouge) car ce n'est pas lui qui contient un effet de transparence mais l'ombre juste en-dessous. Et vu que le texte est quasi blanc il défonce l'ombre en-dessous (mais cela on ne le voit pas ici).

8. Solution : sélectionnez le bloc-texte avec la Flèche Noire et sur la palette Transparence (CS2 ou inférieur), Effets (CS3 et supérieur) appliquez une opacité de 99,9%. Le texte sera a présent "mangé" par le moteur d'aplatissement des transparences et parfaitement mélangé avec l'ombre en interne. En quelque sorte, InDesign s'occupera lui-même de bien gérer son propre effet, ce que les RIPs ne feront pas. InDesign fournira une version déjà aplatie de l'effet qui ne nécessitera pas de gestion de surimpression par le RIP.

8. Exportez au format PDF (PDF/X-1a:2001) et ouvrez dans Acrobat : que l'Aperçu de surimpression soit activé ou pas dans Acrobat, l'effet s'affiche correctement et est donc prêt pour l'impression.

Le blanc en surimpression ?

Dans QuarkXPress, le blanc est listé sur la palette Couleurs comme une nuance, alors que dans InDesign la couleur [Blanc] n’existe pas au profit d’un concept plus logique mais toutefois similaire : [Papier]. Dans les deux cas de figure, quoi de plus illogique que de mettre le [Blanc] ou le [Papier] en surimpression, ce qui contribuerait à créer une transparence, à rendre les objets invisibles. C’est dans cet esprit que les ingénieurs d’InDesign ont prévu de rendre impossible la surimpression de tout objet blanc. Cependant, ils n’ont pas prévu qu’avec la surimpression du blanc, on pourrait créer des effets de transparence progressive. C’est pourquoi je simule dans cet exercice un faux blanc composé d'une quantité de couleur infinitésimale (0,1% de noir) pour permettre sa surimpression.


PRÉPRESSE

Augmenter la résolution des images directement dans InDesign - On ne peut pas toujours prévoir les dimensions des images et a fortiori qu'elles auront toutes une résolution optimale de 300 ppp. Bien souvent, certaines images, du fait des mises à l'échelle répétées, ont dans le PDF final une résolution de 297, 272, 267 ppp... des résolutions que vous jugez acceptables. Cependant, lorsque le PDF est réceptionné par l'opérateur prépresse d'un média, celui-ci le fait généralement passer dans un outil de contrôle comme Enfocus PitStop qui l'alerte que la résolution n'est pas optimale et de ce fait il renvoit le PDF à son créateur.

Vous recevez donc cette alerte que les images n'ont pas toutes une résolution de 300 ppp. Comment corriger le problème sans devoir ouvrir chaque image dans Photoshop, d'autant plus qu'il y en des dizaines/centaines dans le document InDesign ? Tout simplement en forçant InDesign à augmenter la résolution de toutes les images du document à 300 ppp...

  1. Créez dans Photoshop un document (peu importe le type de fichier, peu importe que le fond soit aplati ou pas) mais fixez la résolution à 300 ppp et les dimensions à celles du document InDesign au format rogné. Aussi si le document InDesign est au format portrait, le document Photoshop doit aussi avoir la même orientation.
  2. Remplissez le document Photoshop d'un fond blanc.
  3. Finalement, enregistrez le document Photoshop, par exemple, au format JPEG et sans incorporer de profil ICC. Nommez le document "Fond blanc.jpg".
  4. Dans le document InDesign, rendez-vous sur le gabarit qui influence tous les autres gabarits. Créez un calque "RESOLUTION" que vous allez insérer entre le calque qui contient les images et celui qui contient les textes. Il est toujours conseillé de placer les textes au-dessus des effets de transparence. L'ordre des calques en commençant par le bas doit être donc, par exemple : FOND, IMAGES, RESOLUTION, ILLUSTRATIONS (vectorielles), TEXTES,...
  5. Importez sur ce gabarit et sur ce calque le document "Fond blanc.jpg" afin qu'il recouvre intégralement les images du document InDesign. Si vous avez construit le document InDesign avec un gabarit qui influence tous les autres gabarits, en principe toutes les images du document sont masquées. Si ce n'est pas le cas, placez alors le fichier "Fond blanc.jpg" sur chaque gabarit du document afin que toutes les images soient masquées.
  6. Sélectionnez avec la Flèche Noire le bloc-image contenant le "Fond blanc.jpg" et appliquez-lui le mode de fusion "Produit" sur la palette Effets. Toutes les images du document s'affichent à nouveau. Ce que vous venez de faire ici, c'est de placer un objet transparent sur toute la surface utile du document. Quand le moteur d'aplatissement des transparences fusionnera les images, il prendra la résolution du fichier le plus haut dans la pile et opérera la fusion des images à cette résolution, c'est-à-dire 300 ppp. Faites le test en plaçant en-dessous du bloc-image "Fond blanc.jpg" une capture d'écran à 72 ppp. Dans l'exemple ci-dessous, une capture d'écran importée dans InDesign est légèrement réduite, ce qui augmente sa résolution à 153 ppp.



  7. Exportez le document InDesign au format PDF (ou créez un fichier PostScript que vous distillerez) et choisissez l'option PDF-X/1a:2001 ou toute autre méthode du moment qu'il y a aplatissement des transparences (format Acrobat 4 - PDF 1.3).
  8. Ouvrez le PDF résultant dans Adobe Acrobat Pro.
  9. Menu Avancé > Impression > Contrôle en amont. Entre les trois petits carrés au sommet de la palette, sélectionnez celui du milieu avec la loupe et la lettre P.
  10. Dans la liste des rubriques, ouvrez celles des Images > "Résolution des images en couleurs et en niveaux de gris est plus grande que 250 ppp".
  11. Sélectionnez et double-cliquez sur cette ligne ou cliquez sur le bouton "Analyser" dans le coin inférieur droit : vous remarquez qu'Acrobat affiche une alerte.
  12. Cliquez sur la fléchette grise à gauche de la croix rouge pour révéler la liste des images et vous remarquez qu'elles ont toutes une résolution de 300 ppp. Il y a un grand nombre d'images car le moteur d'aplatissement des transparences a découpé les éléments adjacents. Mais cela n'a aucune influence sur les textes ni sur la qualité des vecteurs à condition que les calques IMAGES et RESOLUTION se trouvent en-dessous des calques contenant les textes.

Truc 1 : si vous devez augmenter la résolution de 300 ppp à 450 ppp, c'est très simple. Ouvrez le document "Fond blanc.jpg" dans Photoshop et via Image > Taille de l'image augmenter la résolution à 450 ppp. Enregistrez le document. Retournez dans InDesign et mettez à jour le lien. Réexportez et admirez.

Truc 2 : si vous travaillez dans un flux non aplati (Acrobat 5 - PDF 1.4 ou supérieur), l'aplatissement des transparences se fera dans Acrobat soit par votre RIP soit manuellement via la fonction "Aplatissement des trannsparences" sur la palette Impression d'Acrobat.


Exporter/Imprimer uniquement la partie recadrée d'une image - Lorsque vous exportez en PDF, vous avez la possibilité de recadrer les images telles qu'elles apparaissent sur la page grâce à l'option de recadrage dans les options de Compression. Certains RIPs sont aussi capables de ne traîter que la portion visible d'une image TIFF, que ce soit avec XPress ou InDesign...

Là où InDesign se distingue, c'est qu'il est capable d'exporter ou d'envoyer à l'impression uniquement la partie visible de N'IMPORTE QUEL TYPE d'image importée (TIFF, EPS, PDF, PSD, JPEG,...). Cependant, ce n'est écrit nulle part dans la documentation. Il y a un truc, très simple, mais il suffisait d'y penser.

J'avais réalisé une mise en page complexe avec de nombreuses images importées. Les fichiers Photoshop étaient énormes mais je n'avais pas eu le temps d'en réaliser des versions plus légères alors j'avais attaqué le boulot de mise en page immédiatement en recadrant les images de manière très sérrée. Ce que je craignais le plus, c'était le poids du fichier PostScript résultant car je n'étais pas sûr des capacités d'InDesign à pouvoir envoyer que la partie visible des images. Mais, lorsque j'avais exporté la page au format EPS pour faire un essai, je me suis rendu compte que le fichier n'était pas particulièrement lourd. Comment se faisait-il ?

En fait, j'avais appliqué différents niveaux d'opacité à ces images et donc le processus d'aplatissement avait été enclenché. Bon sang mais c'est bien sûr ! L'aplatissement des transparences agit comme la fonction d'aplatissement des calques dans Photoshop et donc tout est recadré et fusionné pour finalement n'obtenir qu'une seule image de toute la mise en page.

InDesign ne va donc prendre que la partie visible de n'importe quel objet et l'aplatir "à la Photoshop" mais cela ne fonctionne que si on a utilisé un effet de transparence (opacité, mode de fusion, ombre, contour progressif). Et si on n'utilise pas un de ces effets de transparence ? Il suffit de sélectionner tous les objets, sauf les textes, avec la Flèche Noire (pas pris inviduellement avec la Flèche Blanche), ou de Tout Sélectionner, et d'appliquer une opacité de 99,9%, on ne remarquera aucune différence au final. InDesign va donc pixelliser la page comme Photoshop et recréer que des portions visibles de chaque objet.

Petit rappel :
- pour une impression en mode brouillon, utiliser l'aplatissement en basse résolution;
- pour une impression sur des imprimantes de bureau ou des jets d'encre professionnelles, utiliser l'aplatissement en résolution moyenne;
- pour du flashage, utiliser l'aplatissement en haute résolution.


OBJETS

Changer la direction d'un tracé vectoriel - Lorsque vous dessinez un tracé (une ligne droite avec l'outil Trait ou un tracé à main levée avec l'outil Crayon), il y a toujours un début de tracé et une fin de tracé. Le premier clic de souris crée le DÉBUT du tracé, le dernier clic forme la FIN du tracé, il y a donc un sens de tracé allant du DÉBUT à la FIN. Si vous ajoutez une flèche à la fin du tracé via la palette Contour, la seule solution qui vous permettait d'inverser le sens du tracé était
- de sélectionner le tracé
- d'activer la Flèche Blanche
- de cliquer précisément sur un des points d'ancrage du tracé
- de choisir la fonction Objet > Tracé > Inverser le tracé
- de repasser sur la Flèche Noire pour d'autres opérations.

Lors d'une récente discussion avec des sommités américaines de la PAO (David Blatner et Anne-Marie Concepcion) nous trouvions ce procédé incroyablement procédurier. Quelques jours plus tard, Anne-Marie trouva la solution et nous lança un défi : "J'ai trouvé comment changer le sens d'un tracé en gardant la Flèche Noire active !" et nous demanda si nous pouvions faire de même...

Alors que cela faisait des années que l'on appliquaient la procédure énumérée ci-dessus, on s'en accomodaient. Aussi bizarre que cela puisse paraître, j'ai trouvé le truc en moins de deux secondes, il suffisait tout simplement de réfléchir un peu et d'essayer...

- Attribuez un raccourci-clavier (via Édition > Raccourcis-clavier) à la fonction du menu Objet > Tracé > Ouvrir le tracé
- Attribuez un raccourci-clavier à la fonction du menu Objet > Tracé > Inverser le tracé

- Ensuite sélectionnez avec la Flèche Noire un tracé comportant une flèche par exemple
- tapez les deux raccourcis et voilà, la flèche se trouve de l'autre côté du tracé.

David et Anne-Marie vont organiser un concours dans la communauté InDesign anglophone et le premier qui trouvera remportera un abonnement à InDesign Magazine.

MÀJ : Alexandra a trouvé un truc tout simple. S'il s'agit de simples flèches droites (un seul segment), il suffit de choisir la fonction Rotation à 180° via le menu local de la palette Contrôle, ou attribuer un raccourci via Édition > Raccourcis clavier > Menus de palette > Transformation > Rotation à 180°. Par contre le truc expliqué supra est toujours valable pour les traits brisés ou courbés.




Placer des repères calés sur les côtés des objets - Vous savez que lorsque la magnétisation est activée via Affichage > Grilles et Repères, vous pouvez dessiner/déplacer des objets directement calés sur les repères. Mais comment faire le contraire, à savoir dessiner des repères qui s'accrochent automatiquement sur les côtés de l'objet ? Il suffit de d'abord sélectionner l'objet puis de glisser le repère créé tout près de l'objet et grâce au magnétisme ambiant vous sentirez une attirance du repère pour l'objet sélectionné.




Copier-Coller rapidement avec les mêmes coordonnées x;y - Pour dupliquer un élément rapidement sans passer par la fenêtre de dialogue "Exécuter et répéter..." et sans connaître le raccourci de "Coller sur place...", sélectionnez le ou les objets à dupliquer, appuyez sur Alt-Flèche droite sur le clavier, lachez la touche Alt puis tapez Flèche gauche. Vous venez de déplacer les objets (flèche droite) tout en les dupliquant puis vous les avez remis à leur position d'origine.




Placer deux guides croisés - <Pomme (Ctrl sur Win)-glisser au départ du zéro initial> (croisement des règles).





Mieux travailler avec les guides (1.0) - InDesign permet de créer des guides et de les afficher en fonction du zoom sur la page (voir Section "Fonctions"). Mais une autre possibilité, plus puissante, et qui peut être combinée avec celle-ci existe et n'est pas mise en valeur dans le mode d'emploi: la possibilité de créer/afficher les guides sur les calques. InDesign travaillant sur le même principe que les calques de Photoshop et Illustrator, il permet d'afficher ou de masquer les guides en les associant à un calque précis sans devoir changer de zoom. Sélectionnez le calque auquel vous voulez associer le guide, dessinez le guide, assurez-vous ensuite que dans les Options de calque (pop-up menu dans le coin supérieur droit de la palette), "Afficher les repères" est coché. Faites quelques essais, vous ne pourrez plus vous en passer. On peut donc même créer des calques qui ne contiennent que des guides, tout en choisissant la profondeur (devant ou derrière certains objets).






Déformer les objets avec précision (1.0) - Après la valeur de position ou de taille dans la Palette Transformation ou Contrôle, tapez par exemple (50 mm) +25% et validez. "+" ajoute, "-" soustrait, "*" multiplie et "/" divise.



MAQUETTE

Créer un jeu de calques par défaut - InDesign ne permet pas de créer un jeu de calques par défaut à l'instar des styles, nuances et pages. Partons du principe que vous aimeriez, dans un nouveau document B, créer le même jeu de calques que celui du document A. Il y a deux cas de figure :
- lorsqu'il s'agit d'un jeu de calques rare que vous ne risquez pas de revoir de sitôt ;
- lorsqu'il s'agit d'un jeu de calques qui revient souvent, pour un client régulier.

Le jeu de calques rare :

1. Dans le document existant A, dessinez un objet quelconque sur le premier calque.
2. Gardez cet objet sélectionné et tout en maintenant la touche ALT enfoncée, attrapez le témoin de sélection de cet objet sur la palette Calques, il s'agit du petit carré coloré à droite du nom du calque. Déplacez ce petit carré sur le second calque. Parce que vous maintenez la touche ALT enfoncée, InDesign ne fait pas que déplacer l'objet du premier calque vers le second mais il le copie, d'où le sigle + sur le doigt du pointeur. Pour info, si le second calque est masqué, l'opération ne peut être réalisée car le calque doit être visible. Il y a cependant un truc : si vous ajoutez la touche Pomme sur Mac ou CTRL sur Windows, InDesign permet le déplacement ou la copie sur des calques masqués ; donc dans le cas qui nous intéresse, il faudrait maintenir Pomme-Alt sur Mac et Alt-CTRL sur Windows.
3. Répétez l'opération jusqu'à ce qu'il y ait un objet cloné sur chaque calque du document.
4. Quand le clonage des objets est fait, sélectionnez tous ces objets en traçant une zone de sélection autour d'eux avec la souris. Normalement, une fois la sélection opérée, chaque calque sur la palette Calques affiche à droite de son nom un carré indiquant que ces objets sont sélectionnés.
5. Édition > Copier.
6. Créez le nouveau document B.
7. Dans le menu local de la palette Calques, assurez-vous que l'option "Coller selon les calques" est activée. Dans le cas contraire, lorsque vous collerez le contenu du presse-papiers, tous les objets se placeront sur le calque actif.
8. Édition > Coller : InDesign vient de créer les calques et il suffit d'effacer les objets collés.

Le jeu de calques récurent, pour un type de mise en page régulier :

1. Répétez les étapes 1 à 4 du cas précédent.
2. Fichier > Exporter et choisissez, au bas de la fenêtre, le format Extrait InDesign (InDesign Snippets). Au sommet de la fenêtre de dialogue, donnez un nom pertinent au fichier mais assurez-vous de garder l'extension .INDS. Placez ce fichier dans un endroit facilement accessible ou sur un serveur facilement accessible pour les autres membres de votre studio. Pour info : les fichiers .INDS peuvent être prévisualisés dans Bridge.
3. Créez un nouveau document.
4. Dans le menu local de la palette Calques, assurez-vous que l'option "Coller selon les calques" est activée.
5. Depuis Bridge, ou depuis le Bureau de votre Système d'Exploitation, glissez simplement le fichier .INDS sur le document InDesign : et voilà, les calques sont créés.

Utiliser un fichier .INDS pour y stocker des réglages par défaut est tellement plus pertinent :

- permet d'y placer n'importe quel élément d'une mise en page, même des objets, textes, images (attention au poids !), styles, nuances,...
- permet de gagner beaucoup de temps, évite par exemple la longue et pénible ouverture et la validation des alertes du document B du premier cas de figure.
- peut être prévisualisé dans Bridge.
- est ultra léger s'il ne contient pas d'image et donc est partageable sur un serveur ou une bibliothèque InDesign (.INDL).
- peut être mise à jour en le remplaçant par un autre fichier .INDS.
- les objets d'un fichier .INDS gardent à l'arrivée leur position X;Y mais aussi leur position verticiale (sur quel calque ?).


INTERFACE & NAVIGATION

Prévisualiser le contenu d'un document InDesign sans l'ouvrir - Dans l'Explorateur de fichiers Bridge, lorsqu'on clique sur un PDF on peut le lire page par page. Ce n'est pas possible avec les documents InDesign. J'ai toutefois trouvé le truc, un peu par hasard. Enregistrez vos documents InDesign sous forme de modèle (INDT : InDesign Template) dans la fenêtre d'enregistrement. Lorsque vous cliquerez sur l'icône du fichier InDesign dans Bridge, il suffira de tourner les pages ! Notez que le fait d'enregistrer les fichiers InDesign sous forme de modèle est très pertinent, cela permet de toujours conserver une version de sécurité. Pour modifier un template, il faut passer par la fenêtre de dialogue Ouvrir d'InDesign et demander d' "Ouvrir l'original".

MÀJ : Un lecteur m'écrit pour me signaler que c'est effectivement génial mais que la qualité de la prévisualisation est pauvre, surtout lorsque celle-ci est affichée en mode "Film fixe" et surtout en mode "Diaporama". Effectivement, Bridge ne lit pas vraiment chaque page du document InDesign mais des fichiers JPEG qui ont été placés dans l'en-tête du document. La qualité de cette prévisualisation peut être ajustée dans les Préférences > Gestion du fichier : choisissez la qualité 512 qui est largement suffisante pour même lire les textes (la 1024 nécessite des temps d'enregistrement plus longs). À chaque enregistrement du fichier, InDesign réalise une conversion de chaque page du document en fichiers JPEG qu'il place dans l'en-tête du fichier.

Classer les fonctions des menus dans l'ordre alphabétique - Si vous éprouvez quelques difficultés à trouver rapidement l'une des nombreuses fonctions dans les menus, mais que vous pensez la trouver plus rapidement si elles étaient classées alphabétiquement, alors Adobe a pensé à vous! Appuyez sur les touches Cmde+Opt+Maj et sélectionnez le menu. Les fonctions sont alors temporairement classées dans l'ordre alphabétique... Même Quark n'y avait pas pensé à celle-là... Voir la capture.




Naviguer à travers les pop-up menus (1.0) - Pas besoin de chaque fois sélectionner avec la souris le pop-up menu des fenêtres d'options. En appuyant sur <Commande-flèche du haut ou flèche du bas>, vos mains ne quittent pas le clavier...




Alterner les zooms et les fenêtres (1.0) - Plus nécessaire de sélectionner la Loupe et de varier la touche Option pour reculer et avancer. En tapant la combinaison <Commande-Option-é>, vous alternez avec les deux dernières valeurs de zoom. Pour passer entre les fenêtres de documents InDesign ouverts, maintenez la touche Pomme (Ctrl sur Win) et tapez la touche F6.




Valider sans la souris - Lorsqu'une fenêtre vous propose de choisir entre plusieurs actions, taper la première lettre du bouton suffit avec la touche Pomme sur Mac. Par exemple pour Remplacer un fichier : Pomme-R.


COULEURS

Un seul document Illustrator, une variété de logos dans une variété d'encres - En mai dernier (2007), lorsque je présentai les nouveautés de la Creative Suite 3, je fus amené à montrer une nouvelle fonction d'Illustrator CS3 qui permet de créer un masque de recadrage des objets sur une page qui contient une série de logos par exemple, et seul le logo ou la portion recadrée pouvaient être importés dans InDesign en choisissant l'option "Recadrage" dans les options d'importation d'un fichier Illustrator. Et à chaque présentation... la question qui tue : "Que se passe-t-il si les logos utilisent des tons directs différents, est-ce que seuls les tons directs du logo importé sont ajoutés à la palette Nuancier ?" Et bien non, tous les tons directs du document Illustrator sont importés, pas seulement ceux du logo importé. C'est alors qu'en rentrant chez moi cela tourbillonna dans ma tête : "Il doit sûrement y avoir un moyen..." Et une fois rentré chez moi je trouvai le truc qui, s'il était possible dans les années 1990, aurait certainement considérablement modifié les flux de travail.

Quand une société publie sa charte graphique, assez souvent elle fournit dans un seul document Illustrator tous les logos, les CMJN et les tons directs en même temps. Pour faciliter la gestion de ces fichiers en mise en page, on créée un fichier Illustrator séparé pour chaque logo (CMJN, PMS, NB,...). Avec la découverte que j'ai faite, vous allez pouvoir garder tous les logos dans un seul fichier !

Quelques jours plus tard je m'envolai pour l'InDesign Conference à New York où je remarqua que mon confrère Michael Murphy, le célèbre videopodcaster InDesign, avait fait la même découverte que moi. Nous décidâmes de montrer ensemble, lors de la bataille des trucs et astuces InDesign, le fruit de nos recherches à un public enthousiaste.

Préparation du fichier Illustrator :

1. Dans un document Illustrator, placez tous les logos déclinés de la société (CMJN, PMS, Noir et Blanc, etc).
2.
Le truc, c'est de les placer chacun sur un calque distinct en nommant bien sûr les calques de manière pertinente.
3.
Enregistrez simplement le document au format Adobe Illustrator .AI.

Importation du fichier dans InDesign :

1. Dans un document InDesign, Fichier > Importer, cochez la case "Afficher les options d'importation" et sélectionnez le fichier Illustrator à importer puis validez.
2.
Dans la fenêtre d'options d'importation, choisissez l'option de recadrage "Cadre de sélection".

3. Dans la rubrique Calques de cette fenêtre, choisissez le calque que vous voulez importer, dans ce cas-ci sélectionnez le calque qui comporte le logo avec des tons directs. Un truc facile pour facilement n'afficher que le calque souhaité : Alt+clic sur l'oeil à gauche du calque et seul ce calque là sera activé.

4. Validez, le logo s'importe dans InDesign et sur la palette Nuancier les tons directs aussi. Tant que le logo avec ses tons directs est présent dans le document, ou tant que des objets sont coloriés avec ce ton direct, celui-ci ne pourra pas être supprimé de la palette Nuancier.

Changement de logo :

Si vous décidez de changer de logo, vous ne devez pas réimporter le fichier.

1. Clic droit sur le logo importé > Options de calque d'objet... dans la fenêtre de dialogue : Alt+clic sur l'oeil du calque à importer (cette fois le CMJN par exemple) et validez : c'est un autre logo qui s'importe.

2. Ensuite, et c'est là que c'est génial, allez dans le menu local de la palette Nuancier > Sélectionner les nuances inutilisées : les tons directs du logo précédent sont sélectionnés, vous pouvez les supprimer. Et à une autre occasion, vous pouvez à nouveau importer un logo avec d'autres tons directs, et seuls ceux du logo sélectionné seront importés en choisissant le bon calque via Clic-droit > Options de calque d'objet...

Donc, toute la charte graphique d'une société avec une variété d'encres peut tenir dans un seul document Illustrator, à condition que les metteurs en page connaissent ensuite ce truc et gagnent un temps fou en gestion des ressources et en production.




Un dégradé d'une couleur vers le transparent (InDesign CS2) - Lors d'InCampus Lyon 2006, un participant demanda comment créer un dégradé d'une couleur vers le transparent. OK, vous savez comment créer un dégradé du noir vers le transparent (appliquer sur l'objet un dégradé du noir vers le blanc et appliquer le mode de fusion Produit sur l'objet). Pour un dégradé qui va du blanc vers le transparent, j'ai montré le truc lors de l'événement. Les participants à cet événement-phare de la PAO en francophonie vont bientôt recevoir le support leur expliquant le truc. Mais quid d'un dégradé d'une couleur vers le dégradé directement dans InDesign ?

Cliquez sur l'image ci-dessus. Voici 4 dégradés appliqués à un rectangle mais celui-ci est positionné à différents endroits sur l'image (des parties claires et d'autres plus sombres). Si vous appliquez sur tous les rectangles le mode de fusion Couleur (depuis la palette Transparence), vous remarquerez que la couleur est relativement bien préservée lorsque le rectangle avec le dégradé se trouve au-dessus d'une partie sombre de l'image. Et bien sûr le blanc devient transparent. Je n'ai pas trouvé de solution directement dans InDesign si la couleur à l'arrière-plan est claire.

Màj : InDesign CS3 permet à présent de réaliser cet effet avec l'outil Contour progressif dégradé ou via les options d'Effets.




Remplacer les couleurs d'un dégradé (2.0) - Sélectionnez un objet colorié par dégradé et cliquez sur un des taquets-couleur de ce dégradé (sur le palette Dégradé). Si ensuite vous choisissez une couleur dans le Nuancier, vous pensez que cette couleur va uniquement s'appliquer au taquet que vous avez sélectionné sur le dégradé ?... Et bien non, la couleur choisie s'applique à tout l'objet.

Pour appliquer la couleur (choisie sur le Nuancier) au taquet-couleur de dégradé, c'est très simple: sélectionnez le taquet-couleur sur le dégradé (sur la palette Dégradé), appuyez sur la touche Alt et choisissez une couleur sur la palette Nuancier. Ce truc évite de devoir afficher les options du dégradé pour le modifier.




Supprimer les attributs de couleurs dans un Style de Caractère - Les Styles de Caractère ont la faculté de ne pouvoir comporter que quelques attributs additionnels alors que dans XPress, certains attributs sont obligatoires. Si un Style de Caractère comprend une couleur, il apparaît difficile de pouvoir supprimer cette couleur en tant qu'attribut. Comment déselectionner une couleur dans le panneau "Couleur de caractère" d'un Style de Caractère ? Cliquez sur la couleur avec la touche Pomme (Mac) / Ctrl (Win). Les cases témoins "Fond et Contour" affichent chacune un point d'interrogation signifiant l'absence d'attributs.




Conserver les tons directs des images DCS 2.0 - Si les tons directs des images au format DCS 2.0 ne sont pas importés, c'est que fort probablement vous avez utilisé dans les noms des tons directs des caractères accentués ou propres à une langue. Renommer les noms des tons directs (dans Photoshop par exemple) en n'utilisant que des caractères ASCII. Depuis InDesign CS1, il faut enregistrer les fichiers multicouches au format PSD.


TEXTE


Ajouter des points de conduite sur une tabulation de retrait à droite - Dans InDesign CS3 les ingénieurs ont facilité l'insertion de points de conduite sur une tabulation de retrait à droite. Dans les versions précédentes il fallait utiliser des Styles Imbriqués ou placer le texte et la tabulation dans un certain ordre. Les choses sont dorénavant plus intuitives.

  1. Tapez quelques caractères dans un bloc-texte.
  2. Maj+Tab pour envoyer le curseur de texte à la fin.
  3. Tapez à nouveau quelques caractères.
  4. À partir de maintenant, si vous modifiez la largeur du bloc-texte, le texte en fin de ligne reste calé sur le côté droit du bloc.
  5. Appelez la palette Tabulations ~ Pomme-Maj-T / Ctrl-Maj-T.
  6. Sélectionnez n'importe quel type de taquet et placez-le soit dans la zone blanche, soit dans la zone grise de la règle. L'important est que ce taquet soit le dernier dans la zone blanche ou le premier dans la zone grise, à savoir donc tout près de la marge droite du bloc-texte. Sa position importe peu tant qu'il n'y a pas d'autres taquets sur la règle.



  7. Tout en gardant le taquet sélectionné, insérez un motif de points de conduite. Dès à présent les points de conduite sont visibles.
  8. Si vous insérez d'autres taquets de tabulation sur la règle, les consignes de l'étape 6 doivent être respectées. Si un nouveau taquet vient s'insérer entre le taquet contenant le point de conduite et la marge de droite, les points de conduite disparaissent. Vous devez donc replacer le taquet contenant les points de conduite le plus près possible de la marge droite du bloc-texte. Et c'est valable aussi dans la zone grise.

Créer une numérotation - Vous devez rapidement créer des tickets d'entrée ou des tickets de tombola ou tout simplement générer une suite de nombres. Avec InDesign CS3 c'est très simple.

1. Créez un document en décochant l'option "Pages en vis-à-vis".

2. Créez un Style de Paragraphe pour formater la numérotation. Appelez-le "Numérotation".

Dans la rubrique Puces et Numérotation, très important, créer une liste et donnez-lui un nom, par exemple "Liste1". Les autres options dans la fenêtre sont
- Type de liste : Numéros
- Style de numérotation > Numéro : ^# (enlevez le point et le code ^t pour la tabulation)
- Position de la puce : Centrer.
- Dans la colonne à gauche, allez dans Retrait et espacement > Alignement > Centrer. Validez.

3. Avant de créer les tickets, un petit exercice pour comprendre. Dessiner un bloc-texte de 15 mm de large et 10 mm de haut dans le coin supérieur gauche de la page et assurez-vous que le Style de Paragraphe "Numérotation" est appliqué. Tapez une espace : le numéro apparaît mais forcément décentré. Annulez l'espace (le 1 disparaît) et ajoutez un caractère invisible qui ne provoque pas de décalage. Par exemple : clic-droit > Insérer un caractère spécial > Autre > Retrait jusqu'à ce point.

4. Sélectionnez le bloc-texte avec la Flèche Noire. Objet > Options de bloc de texte > Justification verticale > Centrer.

5. Dupliquez le bloc avec Alt-déplacer en créant deux autres blocs : la numérotation s'incrémente (1, 2, 3,...).

6. Si vous désirez changer l'ordre, par exemple inverser le 2 et le 3, sélectionnez le bloc dont la numérotation est juste inférieure. Dans ce cas si, sélectionnez le bloc 2, Édition > Couper puis Édition > Coller sur place : le 3 devient 2 et en collant apparaît un nouveau 3.

7. Supprimez les blocs 2 et 3 et sélectionnez le bloc 1.

8. Édition > Exécuter & Répéter. Décochez l'aperçu.

Décalage vertical : 0 mm / Décalage horizontal : 18 mm / Nombre de répétitions : 9. Activez l'aperçu pour vérifier et décochez-le avant de valider sinon les étapes suivantes seront laborieuses sur des machines non récentes. Validez.

9. Sélectionnez les dix blocs-texte. Édition > Exécuter & Répéter. Décochez l'aperçu.

Décalage vertical : 13 mm / Décalage horizontal : 0 mm / Nombre de répétitions : 9. Activez l'aperçu pour vérifier et décochez-le avant de validez sinon les étapes suivantes seront laborieuses sur des machines non récentes. Validez.

10. Remarquez que si vous sélectionnez un bloc-texte au hasard, disons le 45... supprimez-le... la numérotation est mise à jour. Cependant, remettre un bloc 45 est peu plus ardu et je vous laisse chercher... c'est possible... mais cherchez ;-) Bon, vous avez compris ? Supprimez tous les blocs-texte sauf le 1.

11. Pour créer des tickets numérotés par exemple, réalisez sur un Gabarit (palette Pages) un ticket avec un bloc-texte numéroté comme on vient de le faire. Pour faciliter les choses, coupez le bloc 1 de la page d'exercice et collez-le dans le coin supérieur gauche du gabarit. Dupliquez le bloc afin d'en avoir huit sur la maquette.

12. Clic-droit dans la zone des pages de la palette Pages > Insérer des pages... 4.

13. Sélectionnez les pages 1 à 5.

14. Pomme-Alt-Maj-L / Ctrl-Alt-Maj-L, ce qui équivaut à "Libérer tous les éléments de gabarit" (fonction du menu local de la palette Pages). Attendez un peu, la numérotation linéaire se construit de pages en pages.

15. Pour ajouter une sixième page, sélectionnez la page 5, maintenez la touche Alt enfoncée et dupliquez l'icône de la page 5 en la déplaçant légèrement vers la droite. La page 6 est créée.

16. Pour insérer une page... sélectionnez la page 2, maintenez la touche Alt enfoncée et dupliquez l'icône de la page 2 en la déplaçant légèrement vers la droite. La nouvelle page 3 est créée et la numérotation se décale sur les pages 3 à 7.


Vectoriser tout en gardant les attributs du texte - Si vous appliquez à un texte un soulignement, un barré et/ou des filets de paragraphe, et si vous vectorisez ce texte (parce que vous avez une bonne raison de le faire (police corrompue ou mal digérée par le RIP)) via le menu Texte > Vectoriser, les attributs susmentionnés seront perdus. Comment les conserver ? Ne vectorisez pas manuellement via le menu Texte mais laissez InDesign le faire à la volée lors de l'impression/exportation.

1. Édition > Aplatissements prédéfinis des transparences... Se baser sur le style [Haute Résolution] et créez (cliquez sur Nouveau...) un style “Perso Vecto”.
2. Cochez les deux options de vectorisation Vectoriser tout le texte et Vectoriser tous les contours. Fermez ces fenêtres de dialogue.
3. Le style “Perso Vecto” est à choisir dans les options d’Impression > Avancé ou Exportation de PDF ou d’EPS/Avancé mais il n’agira que sur les pages qui contiennent de la transparence, à savoir celles qui affichent un damier.
4. Pour que toutes les pages deviennent transparentes, placez un petit objet blanc à 0 % d’opacité (via la palette Transparence ~ Maj-F10) sur la maquette principale (palette Pages) et s’assurer que toutes les pages où le texte doit être vectorisé affichent un damier, sinon ajouter un objet transparent sur les pages restées blanches. L’aplatissement, et donc la vectorisation, n’agiront que sur les planches de pages affichant une icône à damier.
La transparence provoquée sur une page s’applique sur toute la planche de pages, ainsi le moteur d’aplatissement agira de manière uniforme pour prévenir un traitement différencié si des images ou des textes sont placés à cheval sur plusieurs pages. Inutile donc de placer le bloc à 0 % d’opacité sur toutes les pages d’un gabarit ou d’une planche.
5. Lorsque vous ouvrirez le PDF exporté ou vérifierez l'impression, les attributs seront conservés.

Remarque importante : le texte est uniquement vectorisé dans le produit imprimé ou exporté, pas dans le document InDesign qui préserve l'éditabilité du texte. Cependant, vous devez vous assurer que les plaques chez l'imprimeur ont une résolution d'au moins 2400 ppp sinon le texte risque d'avoir un effet "grossi". N'appliquez pas de vectorisation massive du texte si le document est destiné à être imprimé sur une presse full numérique, la résolution de ces machines est plus faible et donc le texte sera graissé.


Un effet de loupe sur du texte - Ce truc permet de modifier automatiquement la taille d'un texte seulement quand le texte chaîné coule dans un bloc spécifique.

- Créez trois blocs-texte chaînés et faites y couler du faux texte à la taille de 12 pts.
- Dans les Préférences d'InDesign ~ Pomme-K/Ctrl-K > Texte > décochez "Ajuster les attributs de texte lors d'une mise à l'échelle" puis validez.
- Sélectionnez uniquement le second bloc-texte et placez des repères sur les 4 côtés du bloc-texte, les repères se calent automatiquement sur le bloc.
- Sur la palette Contrôle, augmentez la taille du bloc-texte en tapant 150% au lieu de 100%. Si la chaîne est cochée, vous ne devez introduire la valeur 150 que dans un seul champ puis valider, la valeur 150 sera d'office appliquée dans les deux champs.

Résultat : la taille du bloc-texte est augmentée de moitié mais la taille du texte aussi ! 12 pts + 150% (la moitié : 6) = 18 pts.
- Avec la Flèche Noire, ramenez les côtés du second bloc-texte autour des repères pour qu'il retrouve sa taille d'origine.
- Double-cliquez dans le premier bloc-texte afin d'y activer l'outil Texte. Ajoutez et enlevez du texte. Vous constatez avec étonnement, j'imagine, que le texte qui coule dans le second bloc-texte, et seulement dans ce bloc-texte, est en 18 pts !

Je vous laisse explorer les possibilités en création et en production...

Truc montré par David Blatner lors de la Conférence InDesign à Chicago en mai 2006.






Sélectionner facilement le contenu d'une cellule de tableau - J'ai quand même appris certaines choses à Chicago ! Lorsque le curseur se trouve dans une cellule, tapez la touche ESC une première fois (la cellule est entièrement sélectionnée), tapez ESC une seconde fois, seul le texte dans la cellule est sélectionné.




Rechercher/Remplacer dans les Styles de Paragraphe et de Caractère
Le format InDesign Interchange .INX -
Cela fait des semaines que vous mettez en page un document InDesign en anglais. Vous avez aussi créé des dizaines de Styles de Paragraphe et de Caractère. Un jour, subitement, votre client se rend compte qu'un mot en anglais n'est pas coupé au bon endroit... Damned ! Vous réalisez subitement que vous avez laissé le dictionnaire Français s'appliquer à tous les textes. La solution du Rechercher/Remplacer n'est pas idéale car si vous demandez de rechercher tous les textes en Français et de leur appliquer le dictionnaire Anglais, c'est comme si vous aviez effectué la correction a mano, les Styles de Paragraphe et de Caractère resteront inchangés. L'autre solution consiste à ouvrir chaque Syle et de modifier l'option de Langue dans chacun d'eux.

Il y a cependant une méthode, révolutionnaire : Lien vers la page...




Comment formater les siècles, les exposants, les indices,... (Avant Indesign CS3) - InDesign ne permet pas l'usage de caractères "wildcard" qui permettent de rechercher un caractère mais de le réaffecter dans le résultat d'un remplacement sans le modifier. Exemple : vous ne pouvez pas rechercher tous les "m2" et demander que seul le "2" soit en exposant, le remplacement de caractère ou de format se fera aussi sur le "m" qui devrait faire ici office de "wildcard character". Ce qui est bizarre c'est que depuis pas mal de temps (deux ans ?) j'ai une solution mais je me disais tout le temps qu'Adobe allait proposer la gestion des "caractères réaffectés" mais ne voyant rien venir même sous la forme d'un script – et devant la détresse des gens qui se plaignent – je me suis dit qu'il était irresponsable que je garde le "truc" pour moi. Lien vers la page...




Renvoyez les petits mots à la ligne suivante - Geo, sur le forum, demandait s'il est possible de paramétrer InDesign (et ses styles de paragraphes) pour que les petits mots (à, et, où,...) passent automatiquement à la ligne suivante.

Solution :

Edition > Rechercher/Remplacer
Rechercher : à + espace
Remplacer par : à + espace insécable (accesible via la fléchette droite à côté du champ Remplacer par)

Résultat : tous les à remplacés dans la plage sélectionnée seront suivis par l'espace insécable et le mot qui suit, évitant que le à reste en fin de ligne. Faire de même avec les autres petits mots ou utiliser le script TextCleanUp fourni avec IDCS.





Ponctionner que la couleur avec la Pipette - Lorsqu'avec la Pipette vous cliquez sur un objet avec la touche Majuscule enfoncée, seule les couleurs de l'objet sont chargées dans la Pipette. Et donc, en cliquant sur un autre objet, la Pipette ne versera que les couleurs du fond et/ou du contour.

Si vous avec oublié d'appuyer sur la touche Majuscule lors de la prise d'attributs avec la Pipette, no soucy! Maintenez la touche Majuscule enfoncée lors du versement des attributs sur l'objet de destination, seules les couleurs seront appliquées.

Important : le fait de cliquer sur le fond ou le contour de l'objet influence le comportement de l'outil.





Insérer une tabulation dans une cellule de tableau - Le mode d'emploi propose de passer par le menu contextuel> Insérer un caractère spécial> Tabulation. Ensuite, il suffit de copier/coller le caractère de tabulation et de le placer où l'on veut. Mais le presse-papiers est aussi occupé par d'autres types d'objets... Alors pour éviter de déployer à chaque fois le menu contextuel et son sous-menu, il suffit d'utiliser le raccourci Alt+Tab...





Garder le format du texte dans InDesign lorsque on colle un texte en provenance de Word (Avant InDesign CS2) - Parfois le hasard fait bien les choses. C'est mon cas en tout cas... (sic.) J'avais récemment rappelé sur la home page un vieux bug d'InDesign sur le copier/coller d'un texte de Word vers InDesign. Vous aviez l'habitude avec XPress de décliner le texte d'une nouvelle version en copiant le texte de Word et en le collant sur du texte déjà formaté dans Xpress... Malheureusement, dans InDesign, les formats et styles de Word sont conservés lorsque le texte est collé car InDesign récupère aussi les styles RTF (Rich Text Format).

C'est en récupérant des vieux travaux QuarkXPress que j'ai trouvé le truc:

- Importez ou collez le texte Word dans QuarkXPress, dans TextEdit de Mac OS X ou dans BBEdit (La version Lite est gratuite) si vous êtes sur Mac OS 9;
- Dans l'un de ces deux logiciels, sélectionnez et copiez à nouveau le texte. Dans TextEdit de Mac OS X, tapez Pomme-Maj-T pour passer en mode Texte Brut;
- Coller le texte dans InDesign en remplaçant, par exemple, un texte déjà formaté avec des styles ou des attributs de caractères. C'est le format InDesign qui est préservé car les informations RTF se sont perdues en passant via QuarkXPress, TextEdit en mode Brut ou BBEdit. SimpleText de Mac OS 9 préservant les formats RTF ne permet pas de réaliser cette astuce.

Dans InDesign 3.0 (CS1), ce problème n'apparaît plus car une "Préférence > Texte > Conserver les attributs de texte au collage" désactivée par défaut a été ajoutée permettant de contrôler le "coller" de texte en provenance de l'extérieur. On peut toutefois retrouver le comportement insidieux d'InDesign 1 et 2 en cochant la Préférence.

Dans InDesign 4.0 (CS2), que vous colliez du texte en provenance de blocs InDesign, InCopy ou de toutes autres applications (même non Adobe), vous avez la possibilité de choisir de préserver ces attributs ou de formater le texte collé avec les attributs déjà présents dans la zone de destination :

Par défaut, InDesign CS2 colle le texte en provenance d'autre applications sans ses attributs d'origine (au format Texte Brut donc) car il est ainsi réglé par défaut dans les Préférences.





Comment placer un autre texte que le faux latin comme texte de substitution ? - Créez un fichier de type "texte seul" (.txt) et collez-y le texte de votre choix. Nommez le fichier "Marque de réservation.txt" (pour la version française d'InDesign) ou "Placeholder.txt" (pour la version anglaise) et placez-le à la racine du dossier InDesign 2.0 ou ultérieur. Lorsque vous remplirez un bloc-texte avec le texte de substitution, c'est votre texte qui est inséré. Inutile de relancer InDesign pour qu'il prenne en compte ce fichier-texte.





Quelles sont les différences dans l'usage des polices de caractères entre la version Mac et la version PC d'InDesign ? - Il faut d'abord bien comprendre qu'à la différence d'autres logiciels, InDesign gère lui-même les polices de caractères indépendamment du système d'exploitation. InDesign n'utilise les gestionnaires de polices comme ATM DeLuxe ou Suitcase que pour charger les polices sélectionnées par l'utilisateur. Et c'est tout! Car le lissage des polices à l'écran et à l'impression est effectué par InDesign et donc ATM Light n'est pas nécessaire! Bien sûr, vous en aurez besoin pour les autres applications mais InDesign ne s'en sert pas.

À part InDesign, Windows est incapable d'appliquer automatiquement la ligature lorsqu'elle est éventuellement demandée par la composition du texte, il faut taper les codes correspondants aux caractères de ligature pour que ce raffinement s'applique, surtout lorsqu'on utilise des polices OpenType. Cette lacune dans les applications pour Windows n'apparaît pas dans la version Windows d'InDesign car celui-ci s'occupe de tout. Et donc, d'un point de vue typographique, il n'y a aucune différence entre les fonctions Mac et PC d'InDesign.

Mais alors, quelle est la différence dans l'usage des polices entre les versions Mac et PC ? InDesign Mac est capable d'utiliser des polices PC alors qu'InDesign PC est incapable d'utiliser des polices Mac. No comprendo ? Vous avez créé un document InDesign PC avec des polices particulières et vous devez envoyer le document sur un poste InDesign Mac. Mais les polices PC sont inutilisables sur Mac OS. Alors il suffit de copier les polices PC dans le dossier "Fonts" d'InDesign Mac et d'ouvrir le document. InDesign Mac est capable de lire les polices PC! L'inverse, la lecture des polices Mac par une version PC d'InDesign est impossible car les polices de Mac OS sont en partie composées de ressources et pas exclusivement de données comme les polices PC. Windows étant incompatible Mac, il ne sait pas lire les fichiers de polices Mac.





Sans les espaces discrétionnaires manquantes dans InDesign, comment faire pour qu'une adresse Internet (URL) soit toujours correctement coupée même si la composition du paragraphe est modifiée ?




Je voudrais importer du texte brut dans une suite de blocs de texte liés (en fait des planches d'étiquettes). Quel code de caractère ASCII faut-il utiliser pour insérer un saut de bloc dans le texte brut lui-même ? Le mieux est sans doute d'utiliser du Tagged Text (Texte Référencé). Mais la documentation PDF ne propose aucun caractère spécial pour le saut de bloc. Par ailleurs dans InDesign, la fonction Rechercher / Remplacer ne propose pas non plus le caractère spécial "Saut de bloc" -

<ASCII-MAC>
Nom : Schmoll
Prénom : Pierre
Adresse : Rue du Chat qui pêche<cnxc:Column>
Nom : Schmoll
Prénom : Paul
Adresse : Rue du Chat qui pêche<cnxc:Column>
Nom : Schmoll
Prénom : François
Adresse : Rue du Chat qui pêche<cnxc:Column>
Nom : Schmoll
Prénom : René
Adresse : Rue du Chat qui pêche<cnxc:Column>

J'ai simplement fait des blocs-texte avec des sauts et un export du texte au format Texte Référencé InDesign, puis un import pour voir si ça fonctionnait. Ensuite j'ai ouvert ça dans Simple Text pour voir ce que InDesign avait introduit. Appparemment <cnxc:Column> veut dire next caracter colonne suivante, mais il faut absolument un retour chariot à sa suite. Quelques tests et hop. Si on ne met pas la balise de début <ASCII-MAC>, InDesign se pose des questions à l'import et ne retrouve pas ses petits.
Jean-Michel Reboul





Ralentissement d'InDesign après désactivation de nombreuses polices (2.0) - Si vous désactivez un grand nombre de polices (une trentaine de familles ou des dizaines de styles), InDesign gère mal la situation et devient subitement très lent. La solution consiste à quitter le logiciel et à le relancer.





Rechercher/Remplacer sur les textes curvilignes - Le Rechercher/Remplacer (ainsi que la vérification orthographique) n'agissent pas sur les textes curvilignes si le critère de recherche opère sur les articles. Pour opérer un Rechercher/Remplacer ou la vérification orthographique sur les textes curvilignes, soit vous sélectionnez le texte curviligne avec l'Outil Texte [T] soit vous cochez le critère "Document".





Disparition de certains caractères à l'impression - Tout d'abord, si le problème survient pour la première fois, l'expérience de certains utilisateurs sur Mac OS 9 prouve que la réinstallation du pilote d'impression AdobePS résout le problème. La dernière version pour le Mac est la 8.7 et s'est avérée également beaucoup plus stable pour l'impression ou le flashage en général. Certains flasheurs indiquent n'avoir jamais réussi à sortir correctement un seul film avec le pilote AdobePS 8.6. La page Adobe où l'on peut télécharger les pilotes d'impression.

D'autre part (et cela concerne MAc OS X et Windows), lorsque vous utilisez des typos un peu plus récentes, sophistiquées et qui contiennent plus d'informations sur les approches, généralement ces infos ne se retrouvent pas dans les polices présentes par défaut dans les imprimantes PostScript. Un exemple: les caractères ASCII en majuscules comme pour le sigle de l'euro. Pour s'assurer que les polices utilisées sont celles du Système et non de l'imprimante, cochez la fonction "Télécharger les polices PPD" (Download PPD Fonts) dans la rubrique "Graphiques" de la fenêtre Impression. Cette option ralentit le processus d'impression.





Comment centrer verticalement du texte (1.0 + CS2) - Ce truc pour InDesign 1.0 pourrait même être utilisé dans InDesign CS2 dans certains cas.

Pas possible?! InDesign 1.0 ne sait pas aligner verticalement du texte dans les blocs! Voici une astuce qui permet de centrer (c'est déjà cà de gagné!) du texte dans un bloc.

- Dessinez un bloc-texte carré de 5 cm de côté.

- Tapez une phrase d'une dizaine de mots et appliquez quelques styles typographiques, c'est plus joli.

- Reserrer le bloc jusqu'à la limite du texte.

- Dessinez ensuite un autre bloc-texte de 5 cm de côté.

- <Commande-Option-V> (Paste into) pour insérer le bloc-texte dans ce nouveau bloc-texte.

- Avec l'outil de Sélection directe (A - flèche blanche), cliquez sur le bloc-texte imbriqué et tapez l'équivalent <Commande-Shift-M> (Object, Fitting, Centre Content) pour le centrer.

- Vous obtenez donc un bloc-texte qui en contient un autre centré.

- Vous pouvez dès lors imbriquez le texte principal avec des phrases en exergue, comme avec XPress!

Cependant, chaque fois que vous modifiez les dimensions du bloc extérieur, le bloc intérieur se décentre et vous devez à chaque fois taper la combinaison de touches <Commande-Shift-M> pour le recentrer, ce qui s'avère pénible.

- En attendant qu'Adobe corrige le tir, je propose de modifier l'équivalent-clavier de recentrage en l'attribuant F1. Ainsi on garde toujours la main sur la souris pendant que l'autre recentre le bloc-texte en tapant sur F1.




Les guillemets (1.0) - La tendance est connue: depuis de nombreuses années, des éditeurs de la presse francophone préfère utiliser les guillemets anglais “ ” car prenant moins de place et plus discrets. Même si ce choix est logiquement contestable, le fait est là: il y a transgression des règles typographiques. Mais les développeurs InDesign, qui se sont contentés d'inclure dans InDesign des règles typographiques sans se renseigner sur les pratiques réelles sur le terrain, on bloqué les guillemets « » pour le dictionnaire français alors que certains aimeraient utiliser les guillemets qu'ils souhaitent sans contrainte.

Les développeurs InDesign ont été prévénus qu'il fallait inclure la possibilité du choix des guillemets comme cela se fait dans XPress. Pour l'instant, pour obtenir des guillemets anglais dans un texte formaté en français, voici les équivalents-clavier.

Sinon, pour toute question relative aux guillemets, je vous renvoie à cette page très instructive.

Guillemets disponibles en utilisant le dictionnaire français d'InDesign

GUILLEMETS
CLAVIER
«
Option-è
»
Option-Maj-è
“ (66)
Option-"
” (99)
Option-Maj-"
‘ (6)
Option-'
’ (9)
.Option-Maj-'
" (normal droit)
"




Vectoriser sans dupliquer à l'avance - <Commande-Shift-O> vectorise le texte mais pour conserver à l'arrière-plan un original non vectorisé, taper <Commande-Option-Shift-O>.




Ramener l'échelle horizontale/verticale d'un texte à 100% - Horizontale 100%: <Commande-Shift-X> - Verticale 100% <Commande-Option-Shift-X>




Ramener tous les interlettrages à 0 - <Commande-Shift-Q>


GÉNÉRAL

InDesign a aussi son martien ! - Souvenez-vous, sur QuarkXPress, pour amuser la gallerie, vous appuyiez sur Cmde-Alt-Ctrl-Delete pour faire apparaître un petit martien qui désintegrait les blocs suppimés avec le plus bel effet...

InDesign a aussi un martien dans la tête... dans la fenêtre d'impression :

- cliquez sur le bouton Enregistrement prédéfini
- tapez le nom "Friendly Alien" puis OK
- dans le coin inférieur gauche de la fenêtre d'impression, cliquez sur la fenêtre de prévisualisation.







Comment optimiser l'allocation de la mémoire ? (1.5 sur Mac OS 9) -

Si vous allouez 128 Mo de RAM, réglez l'attribution minimum à 30 Mo. Si vous allouez 256 Mo de RAM, réglez l'attribution minimum à 50 Mo. Si vous allouez moins de 128 Mo de RAM, l'augmentation de la valeur "Minimum" n'apporte pas d'amélioration significative en terme de vitesse. Certains plug-ins tiers (comme Pro Lexis) peuvent toutefois nécessiter une augmentation de la mémoire minimale. Consultez la notice...

Attention toutefois de laisser aussi de la marge. Vous devez laisser au moins 20 Mo de RAM disponible pour l'OS sinon ça rame. Donc, si vous disposez de 256 Mo de RAM, que le Dossier Système en occupe déjà 50 et Photoshop 40, n'attribuez pas 200 Mo à InDesign mais 146 maximum: 256-50 (Système) - 40 (Photoshop) = 166-20 (réserve) = 146.





Message d'alerte "erreur grave" (1.5) - Si le message d'alerte suivant apparaît: "Adobe inDesign 1.5 va à présent quitter. Une erreur grave est survenue", c'est qu'InDesign 1.5 n'a plus assez d'espace disque disponible pour faire la moindre tâche. Libérez de la place sur le disque de démarrage et relancez InDesign.





Réduire la taille du fichier InDesign - Comme dans Acrobat, le fait de simplement "Enregistrer" avec l'équivalent-clavier Pomme-S ajoute une couche de code au document InDesign. En préférant la fonction "Enregistrer sous...", InDesign recompile le document de A à Z et réduit donc sa taille. Depuis InDesign CS1, vous pouvez aussi considérablement réduire le poids du fichier InDesign en l'exportant au format InDesign Interchange, pour l'envoyer par exemple par courriel à un confrère. Le fichier obtenu devient un .INX qu'il suffit de double-cliquer pour obtenir à nouveau un document InDesign normal.