28.04.2004

LISTE DES PRESTATAIRES INDESIGN ET PDF EN FRANCE

Tous n'y figurent pas mais la liste s'allonge de semaines en semaines. Cliquez ici...



22.04.2004

QUELQUES PRÉCISIONS AU SUJET DU TEST INDESIGN CS DANS MACWORLD FRANCE

Dans son édition d'avril 2004 (n° 148), Macworld France propose un grand test d'InDesign CS sur six pages rédigées par le rédacteur en chef Bernard Le Du, un utilisateur convaincu. Il faut souligner que Macworld est mis en page depuis plusieurs mois avec InDesign...

Pourquoi je parle de cet article ? Parce qu'il contient quelques erreurs qui sont bien sûr tout à fait excusables vu que M. Le Du n'est pas infographiste à temps plein et qu'il n'a probablement pas eu le temps d'explorer le logiciel à fond. Certaines erreurs donnent une image quelque peu déformée d'InDesign CS, erreurs qui pourraient donner l'impression que le logiciel est incomplet voire peu flexible.

1. Dans le chapeau, il est écrit que la version 2 possédait un éditeur d'articles. Cette fonction n'est apparue que dans la version 3.

2. Même si l'auteur en parle comme étant une possibilité, soulignons que le glisser-déposer des fichiers graphiques du Bureau vers la page est une réalité depuis la version 1.0.

3. "On ne peut [se servir des styles imbriqués] pour mettre en exergue la seule première ligne d'un paragraphe, en petites capitales par exemple.". Il a raison. Mais l'écueil n'est pas difficilement incontournable car il suffit d'ajouter dans le style de paragraphe un délimiteur de type espace invisible et d'insérer la même espace à la fin de la ligne. On construit d'abord le style, puis on décide où placer le délimiteur. Mais il est vrai qu'il a un bon point en proposant d'ajouter la notion de "fin de ligne" dans la liste des délimiteurs des styles imbriqués. Rappelons toutefois que les styles imbriqués s'appliquent de manière séquentielle et non conditionnelle. Je dois aussi souligner que les infographistes professionnels de QuarkXPress (je dis bien "professionnels" !) utilisaient déjà depuis plusieurs années MultiStyle II de TechnoDesign qui utilise le même principe.

4. "Notez qu'XPress 5 et 6 proposent des fonctions [multimédias pour l'export en PDF interactif) similaires". Comparer les fonctions multimédias d'XPress et d'InDesign, c'est comparer une Clio à une BMW Série 5. InDesign est tellement plus complet dans ces fonctions qu'essayer de faire la même chose sur XPress est tout simplement impossible. InDesign CS permet de préparer les effets de roll-over et de les prévisualiser, d'ajouter des signets pour se déplacer facilement à travers le document (tout comme lorsqu'il sera exporté au format PDF), d'importer des vidéos et d'en choisir l'image (convertie en CMJN lors de l'impression!), d'intégrer cette vidéo dans le PDF, d'ajouter des liens interactifs qui contrôlent tous les objets sur la page ainsi que les vidéos dans le PDF multimédia exporté,... Ouf, rien que çà.

5. "La possibilité de conserver l'habillage d'un objet même lorsqu'il est sur un calque caché" . Cette fonction existait déjà dans la version 1.0 et InDesign CS propose même de désactiver l'habillage lorsque le calque est masqué (options en double-cliquant le calque), ce qui est une avancée considérable pour la production de documents multiversions avec changement quadri.

6. "Adobe propose... dans cette nouvelle version CS, l'utilisation des raccourcis d'XPress 4.0" Les raccourcis XPress 4 sont présents dans InDesign depuis la version 1.0.

7. Ou bien je n'ai pas compris mais la palette Alignement est présente depuis la version 1.0, il ne s'agit donc pas du tout d'une nouveauté, si du moins le but de l'article est de faire un test des nouveautés.

8. "Ne comptez pas modifier vous-même les tables de crénage et d'interlettrage". Cette phrase figure sous l'intertitre "Les manques". Mais ce n'est pas un manque, c'est un choix délibéré d'Adobe : il n'y aura pas de personnalisation des approches dans InDesign puisque le crénage optique le fait et sera probablement la voie obligée pour tout logiciel de PAO. Imaginez le typographe qui réalisé une police OpenType avec des centaines voire des milliers de caractères, il devrait dresser une table kilométrique pour les caractères en plus de nos caractères romans !"

9. "InDesign ne sait pas non plus créer automatiquement des pages prédéfinies lors d'un import de texte". Aïe ! Pourtant la fonction est bien connue des InDesigners : on importe le texte via Pomme-D, on maintient la touche Majuscule enfoncée (le pointeur affiche une icône avec un serpentin continu signalant le chaînage automatique), on clique et hop ! De plus, InDesign permet, depuis la version 1.0, plusieurs flux de texte sur une maquette alors que XPress 6.1 n'en permet toujours qu'un seul si j'ai bien testé. M. Le Du insiste en conclusion que la gestion du texte et du flux de texte seraient plus aisés dans XPress... Les gens que je forme me disent tous le contraire !