InDesign 1.5 (Sherpa) devint le principal outil de travail d’une frange d’infographistes dans la profession.

InDesign 2.0 (Anapurna) avec la gestion de la transparence et des tableaux chaînés, fut la chiquenaude qui révolutionna la PAO et fit basculer un grand nombre d’agences et d’institutions.

InDesign 3.0 (CS) (Dragontail) avec son interface améliorée, ses Styles Imbriqués et ses fonctions pré-presse inégalées, confirma la supériorité absolue du logiciel de mise en page d’Adobe sur celui de Quark.

InDesign 4.0 (CS2) (Firedrake) avec la gestion des calques Adobe, l'exploitation du code du fichier sous forme d'extraits (Snippets) et les Objets Ancrés donnait une toute nouvelle dimension à la mise en page.

L'arrivée de QuarkXPress 7 (qui n'as pas vraiment fait l'unanimité auprès des opérateurs pré-presse, maillon essentiel de la chaîne faut-il le rappeler !) n'a pas perturbé la confiance que les utilisateurs d'InDesign ont accordé à leur logiciel de prédilection puisqu'un retour en arrière est tout simplement "impensable et innoportun" comme se plaisent à le rappeler, en substance, mes 127 clients en cinq ans à ce jour... ;-) Enjoy !

LES PRINCIPALES NOUVEAUTÉS

Que nous apporte la version 5.0 ? Rien de vraiment révolutionnaire, mais une myriade d'améliorations qui vont exploser les possibilités créatives et réduire les temps de production de manière significative. Les années précédentes, de plus en plus de fonctions spectaculaires étaient ajoutées, souvent de manière incomplète, et pas mal de fonctions apparues dans les versions 2 et 3 n'étaient toujours pas complétées ou corrigées dans la CS2, ce qui réduisait la pertinence du discours marketing d’Adobe dans certains domaines. Tout n'est pas encore parfait dans la CS3 mais les améliorations (tous ces petits détails qui font la différence) sont nombreuses.

Cette fois-ci Adobe n’a pas vraiment établi une liste du Top 10 des nouvelles fonctions, alors je vais la faire pour vous, dans le désordre et en fonction de ce qui m’a le plus impressionné :

  • L'interface repensée avec du bon et du moins bon... ;
  • Styles de Tableau en ce compris les Styles de Cellule ;
  • Rechercher/Remplacer sur des objets, calques spécifiques, en incluant les Styles d'Objet. Rechercher/Remplacer en utilisant la syntaxe GREP (rechercher des textes bien spécifiques, de manière sélective, mais appliquer le remplacement tout en gardant des portions de texte intactes) ;
  • Effets Photoshop, la palette Transparence s'appelle désormais la palette Effets et comporte les Styles de Calque habituels de Photoshop à appliquer sur les contours ou les fonds des objets ;
  • Dégradé alpha pour appliquer un dégradé pour faire disparaître progressivement des objets, des images, des textes ;
  • Livre InDesign avec la synchronisation des maquettes et la disparition de la limite de 100 documents par Livre ;
  • Importation de documents InDesign qui sont gérés comme des liens classiques pouvant être mis à jour ;
  • Position des images où les options d'ajustement des images dans leurs blocs ainsi que les valeurs de position négatives (derrière le masque) peuvent être gérées dans un Style d'Objet ;
  • Exportation en XHTML ;
  • InCopy, les plug-ins sont installés par défaut et permettent d'importer/exporter sans avoir une licence InCopy.

Il y en a d’autres et nous les étudierons en détail ici mais après l’éblouissement du premier instant...

LES MANQUES

Tout n'est pas parfait, on ne peut demander le maximum, mais il y a quand même un certain nombre de fonctions que j'estime indispensables qui ne font partie du lot...

  • les objets disposés sur plusieurs calques sont ramenés sur un seul calque lorsqu'ils sont groupés. Les ingénieurs sont au courant (puisque le retour de flammes des utilisateurs est paraît-il assez violent) mais ils ont indiqué qu'ils y travaillent car ils veulent faire la distinction entre la notion de groupe d'objets (telle qu'on la connaît actuellement) et de rassemblement d'objets disposés sur plusieurs calques. Peut-être pour la CS4 ;
  • impossible d'importer les calques des fichiers Adobe en les faisant automatiquement correspondre aux calques du document InDesign s’ils portent le même nom ; aussi, les modes de fusion des fichiers Photoshop natifs importés comme les ombres portées en mode Produit opèrent une défonce sur les couleurs sous-jacentes et ne sont donc pas en surimpression même si le document est enregistré au format Photoshop PDF ;
  • le noir des fichiers EPS ne peut être forcé en surimpression sans le régler directement dans le logiciel qui a produit le fichier EPS ;
  • pas de groupes de nuances, de calques,... ;
  • les notes de bas de page ne peuvent être collectées à un autre endroit que le bas de la colonne où se trouve la référence ;
  • les notes de bas de page ne peuvent être gérées avec des tableaux ;
  • les notes de bas de page ne peuvent être automatiquement suivies d'un document à un autre dans un Livre ;
  • pas de références croisées (quel est l'intérêt des notes de bas de page alors  ?) ;
  • pas de palette OpenType, il faut toujours aller chercher ces fonctions dans le menu local des palettes Caractères ou Contrôle ;
  • On ne peut toujours pas modifier les occurences des en-têtes et pieds de tableau et y indiquer des variables de suite par exemple (1/3, 2/3, 3/3) ;
  • pas de formats de page différents au sein d’un même document. Les couvertures à dos collé ou à volets devront encore être réalisées dans des fichiers séparés mais IDCS3 propose d'importer des fichiers InDesign donc... ;
  • quand des objets de maquette sont libérés, ils ne restent pas sur leur valeur de profondeur mais passent au-dessus des autres objets du même calque ;
  • pas de réadaptation automatique des guillemets lorsqu'un autre dictionnaire est appliqué au texte ;
  • impossible de spécifier une valeur en % plutôt qu'une valeur absolue pour les interlignages, espace avant, espace après,... ;
  • impossible d'appliquer un dictionnaire de langue à un calque ;
  • pas de sélection discontinue de texte ou de Cellule de tableau ;
  • pas d'alertes lors de l'impression pour prévenir que la Table des matières et l'Index ne sont pas à jour ;
  • l'absence scandaleuse d'un dictionnaire serbe alors que cette langue est parlée par 10 millions de personnes tandis que d'autres langues moins importantes font partie du lot. Il serait temps d'arrêter de considérer la Serbie comme le paria de l'Europe alors que c'est à Belgrade que les livres InDesign sont traduits et que c'est l'un des plus grand marché des Balkans.

Pour pallier à ces gros défauts, dans certains cas, les plug-ins (sortez le portefeuilles) et les scripts peuvent nous faire gagner un temps précieux. Il s’agit de petits programmes qui utilisent des codes particuliers qui exécutent des tâches répétitives tout en exploitant à fond les fonctions même cachées du logiciel. Mais écrire un script nécessite une bonne connaissance soit du langage de programmation AppleScript sur Mac, Visual Basic sur Windows, ou JavaScript commun pour les deux plateformes. À mon avis, seuls 1 ou 2% des infographistes savent scripter et un script personnalisé est généralement facturé entre 100 et 600 euros pour quelques heures de programmation et de tests. Je propose un service de création de scripts en JavaScript (Mac et PC) personnalisés, il suffit de m’écrire à branislav@milic.com.

Malgré ces quelques lacunes parmi d’autres, InDesign reste objectivement le logiciel de mise en page le plus puissant sur le marché et remporte tous ces duels avec QuarkXPress 7 que ce soit en création, en production ou en prépresse. Même InDesign CS 1 explose QuarkXPress 7 dans de nombreux domaines, alors ne parlons même pas de la version CS2 et de l’actuelle version CS3.

24.05.2007

LES NOMBREUX BUGS D'INDESIGN CS3...

[MÀJ] La liste s'allonge et les nouveaux arrivants sont marqués d'un astérisque en fin de liste... Ces bugs ne sont pas vraiment graves, certains apparaissent dans des cas rares, d'autres sont contournables par les solutions proposées, mais il y en a tellement que je me vois dans l'obligation de vous prévenir : n'utilisez InDesign CS3 version 5.0 en production qu'avec la plus grande prudence, en ayant par exemple sous la main la liste ci-dessous. [/MÀJ]

La version finale d'InDesign CS3 a-t-elle été compilée dans la précipitation sous la pression du marketing qui devait sortir la suite Creative troisième du nom dans les temps ? On pourrait le penser vu le nombre de bugs ou problèmes qui semblent avoir été laissés en suspens. Aussi, la version CS3 contient des choix fonctionnels discutables. Voici une liste non exhaustive des problèmes rencontrés...

- le Pomme-Z (Ctrl-Z), qui annule les dernières opérations, annule à présent aussi les modes d'affichage : Standard ou Haute Résolution, ou les divers Aperçus. Ce problème devrait faire l'objet d'une correction dans une 5.0.1 qui n'est pas encore prévue au programme ! Peu apprécient ce nouveau comportement, beaucoup non... Dans le débat, j'ai proposé une Préférence qui incluerait ou pas les modes d'affichage dans l'historique.

- Lorsqu'une Table des Matières est créée dans un Livre, et si on demande un tri alphabétique des entrées, la numérotation des pages ne suit pas ce type de tri, mais le mode chronologique ! Devrait faire l'objet d'une correction dans une 5.0.1.

- En exportant un fichier au format XHTML, seuls les hyperliens qui pointent vers des ancres de texte (pas vers des objets) dans le même document et vers des URLs sont préservés. Par contre les films (sauf les SWF), les objets dessinés (carrés, ovales,...) ne font pas partie de l'exportation en XHTML.

- Si des objets ancrés sont fixés sur les marges de page ou les bords du document, ils ne sont pas repositionnés automatiquement en cas de modification du format du document. Solution : ajouter un(e) paragraphe/ligne vide au début de l'article puis supprimez le/la.

- Pomme (Ctrl)-Maj-B ne met pas en gras avec les polices Adobe Garamond Pro et Adobe Caslon Pro. Le style de police choisi par ce raccourci est le Semibold. Ce problème est similaire dans InDesign CS2 mais cela commence à bien faire...

- La Numérotation des paragraphes suit l'ordre de création des blocs-texte, pas leur position sur la page. Car vous devez le savoir, InDesign CS3 permet de numéroter des paragraphes même s'ils ne font pas partie du même article, à savoir s'ils se trouvent dans des blocs-texte non chaînés. Le problème : si on supprime des blocs intermédiaires, la numérotation est mise à jour correctement. Par contre si on insère des blocs, la numérotation, comme je l'ai écrit plus haut, ne tient pas compte de la position des blocs mais de leur moment de création. On se retrouve donc avec une numérotation 1 - 2 - 9 - 7 - 8, 9 étant le nouveau bloc-texte ajouté. Solution : Édition > Coupez les blocs et Collez-les sur place, InDesign renumérote correctement.

- Lorsque vous mettez à jour des objets de Bibliothèque en mode d'affichage Grande Vignette, ce sont d'autres objets qui sont mis à jour, pas ceux sélectionnés ! Faire très attention donc...

- Dans InDesign CS2, Maj-Page Précédente/Suivante cadre d'abord la page dans la fenêtre puis permet de passer d'une page à l'autre. Dans lnDesign CS3 le recadrage préalable n'est plus exécuté, il faut donc d'abord taper Pomme (Ctrl)-à pour cadrer la page puis taper Maj-Page Précédente/Suivante. Pourquoi ce changement ? Pour une bonne raison : dans les versions précédentes, lorsqu'on zoomait sur une zone de la page (par exemple le coin inférieur gauche) puis on double-cliquait, sur la palette Pages, sur une autre page, on affichait le milieu de cette page et non le coin inférieur gauche. Maintenant InDesign CS3 le fait.

- InDesign quitte sans prévenir si, dans un article de plus de 500 caractères, vous tapez en continu la touche d'effacement. Solution : masquez la palette Infos.

- Un bug énorme d'affichage montre, lorsqu'on applique ou désapplique des Styles de Paragraphe/Caractère, plusieurs styles sélectionnés alors qu'ils ne devraient pas l'être et peuvent induire l'utilisateur dans l'erreur. Solution : cliquer à l'extérieur du bloc puis de nouveau cliquer dans le texte.

- Dans la fenêtre de dialogue Rechercher/Remplacer, si on tape du texte dans le champ Rechercher, puis que l'on va dans une autre application, puis on revient dans InDesign, ce que l'on vient de taper a disparu.

- Cerise sur le gâteau : si la fonction d'Autocorrection orthographique est activée (menu Édition), si une phrase commence par une minuscule et si dans une palette quelconque on tape un point, une virgule, une espace, un retour-chariot,... (dans mon cas je voulais mettre le contour du texte en 0,5 pt dans le champ Épaisseur de la palette Contour et en tapant la virgule...) InDesign croit qu'il s'agit d'un caractère tapé dans le texte et non dans un champ de palette et donc transforme la lettre minuscule du début du mot en lettre capitale.

* Jusqu'à ce qu'il y ait un correctif, évitez, sur Mac, d'insérer des caractères accentués (ou non-ASCII) comme les accents français, les tremas,... dans les noms des fichiers InDesign ou PostScript. L'en-tête du fichier comporte une indication que le nom du fichier est en Mac Roman...

%!PS-Adobe-3.1
%ADO_DSC_Encoding: MacOS Roman
%%Title: <FEFF0044002600420044005F0054006103080073007
4002000280043005300330029002E0069006E00640064000000
2C0024DF38000DDAF02CC89E3C2D2D00000000000000000000
0000000000000000000079F82D2E>
%%Creator: Adobe InDesign CS3 (5.0)
%%For: yb
%%CreationDate: 05.04.2007, 15:59 Uhr

... alors que les ingénieurs ont décidé de formater ce nom en Unicode. Le RIP pense recevoir du Mac Roman mais lit de l'Unicode et puis devient fou. Un programmeur allemand corrige le problème avec un petit bout de code qu'il suffit de double-cliquer. L'installeur place un correctif dans le moteur PostScript du système.

%!PS-Adobe-3.1
%RBINumCopies: 1
%%Pages: (atend)
%ADO_DSC_Encoding: MacOS Roman
%%Title: IDCS3-Täst.indd
%%Creator: Adobe InDesign CS3 (5.0)
%%For: yb
%%CreationDate: 07.05.2007, 23:53 Uhr

L'installeur place aussi sur le Bureau de votre Mac un désinstalleur qu'il faudra lancer lorsqu'Adobe corrigera le problème.

* Lorsqu'InDesign CS3 ou Distiller 8 rééchantillonne une image lorsqu'elle a une résolution se trouvant par exemple entre 450 et 301 ppi (pour les réglages Distiller "Images") l'algorithme utilisé ne semble pas être celui d'une interpolation bicubique: le résultat est assez alarmant :

L'image initiale...

...rééchantillonnée par Distiller...

...et réechantillonée par Photoshop en interpolation bicubique.

Si on laisse Distiller réduire l'image de moitié, l'interpolation bicubique est utilisée (et le résultat n'est pas si mal que ça).

La même image rééchantillonnée par InDesign CS2 et CS3 via exportation.

Maintenant les solutions:

1. Ne pas rééchantillonner à des valeurs moindre que le double de la résolution voulue (600 ppp pour 300 ppp).

2. Idem dans Distiller : si vous éditez les .JobOptions dans un éditeur de texte, ce sont les valeurs du DownsampleThreshold qu'il faut relever à 2 (au lieu de 1.5000 ou pire 1.3333 etc.)

/ColorImageDownsampleThreshold 2
/GrayImageDownsampleThreshold 2
/MonoImageDownsampleThreshold 2

Tant que vous y êtes relevez la valeur "/ImageMemory" qui par défaut est de 1 Mo (1048576). Si des images dépassent cette valeur, Distiller les écrira temporairement sur le disque dur, au lieu de les garder dans la RAM. D'où un Input/output élevé (exaspérant de lenteur sur Mac OS 9). On peux donc rajouter, par exemple, deux zéros (104857600) et on gagne quelques précieuses secondes...

3. Gueulez l'erreur partout pour que 1) Adobe corrige le bug (mais si cela se fait, ce ne sera que pour les futures versions de Distiller et InDesign) et 2) que les Réglages Distiller et PDF proposés par des institutions, n'aient soit pas de sous-échantillonage, ou un Threshold (seuil) d'au moins 2.

PDF/X-Ready a par exemple faux sur toute la ligne, ils rééchantillonnent dès 400 ppi.

* Le nouvel écran de bienvenue, pourtant très utile, reste visible même si l'on clique sur le Bureau.

* L'effet Gravité sur un Texte Curviligne agit différemment et moins bien par rapport au résultat obtenu sur CS2.

* Lorsque des Styles sont importés d'un autre document, leur classification dans le nouveau document n'est plus la même que dans le document-source. Impossible d'y remédier.

* Dupliquer un objet (Alt+déplacer) avec la Flèche Noire garde les attributs d'objets dans l'objet copié. Avec la Flèche Blanche en sélectionnant le centre du tracé, les attributs sont réinitialisés au réglage par défaut.

* Si des Styles de Texte comportent une référence à une police de caractères qui n'est pas chargée dans le Système, ET, si ces Styles ne sont pas appliqués, dans le document sur du texte, non seulement l'alerte "Polices manquantes" n'apparaîtra pas mais en plus ces polices ne figureront pas dans la liste "Rechercher la police" via le menu Texte.

* Si des EPS, des PDF, des AI sont importés dans un document InDesign et s'ils ne comportent pas de polices incorporées, InDesign ne vous préviendra de l'absence de polices que si vous regardez dans la fenêtre de dialogue "Rechercher la police".

* Pas un bug mais un problème de lenteur. InDesign CS3 permet de prévisualiser le contenu du document sur la palette Pages. Si vous effectuez une modification sur une maquette, même infime, InDesign se bloque le temps de recalculer toutes les vignettes de prévisualisation de toutes les pages du document, cela peut durer plus de 15 secondes à chaque modification sur un document de quelques dizaines de pages bien chargées. Solution : désactivez la prévisualisation des pages via le menu local de la palette Pages > Options de palette.

* Si du texte a une taille inférieure à 1 pt, ce texte n'apparaîtra pas dans le PDF exporté. Solution : PostScripter et Distiller.

* Dans le mode d'emploi, il est indiqué que les Préférences d'InDesign et d'InCopy sont stockées dans le dossier Mac HD \ Bibliothèque \ Preferences \ Adobe InDesign \ Version 5.0. Faux, il s'agit plutôt de Mac HD / Utilisateurs / [Votre compte] / Bibliothèque / Preferences / Adobe InDesign / Version 5.0.

* Dans certaines conditions, en déplaçant le curseur du centre d'un dégradé sur la palette Dégradé, InDesign réinitialise l'angle à 0° s'il était différent de cette valeur.

* N'appliquez pas, jusqu'à nouvel ordre, d'effets de transparence (surtout les nouveaux apparus dans InDesign CS3) sur du texte dans des tableaux. Les résultats lors de l'aplatissement des transparences sont plus qu'incertains. De plus, impossible d'appliquer des effets de transparence sur un tableau dans son intégralité et encore moins sur une cellule en particulier, seulement sur le bloc-texte qui le contient.

* Même en choisissant l'option "Au moins" pour la hauteur de cellule, les descendantes des lettres comme p, y, j,... peuvent entrer dans la seconde rangée du tableau si la hauteur n'est pas suffisante.

* Et maintenant on combine les deux : si vous appliquez des effets sur du texte dans une cellule de tableau, les effets ne seront pas appliqués sur les descendantes qui mordent sur la seconde rangée.

* Si des fichiers SWF importés dans InDesign ne peuvent être prévisualisés, assurez-vous d'abord que dans Préférences Système > QuickTime > Avancé > "Activer le contenu Flash" est coché puis relancez InDesign (et Acrobat si vous avez exporté le document InDesign au format PDF). Aussi, le PDF exporté doit être de la version 6 minimum. Si cela ne fonctionne toujours pas, il y a de fortes chances que le fichier SWF comporte des fonctions que l'extension QuickTime, même dans sa toute dernière version, ne sait pas encore lire. Une de ces fonctions est par exemple la Compression, apparemment incompatible avec QuickTime. Les fichiers Flash multicalques sont aussi mal lus. Car tout simplement InDesign CS3 et Acrobat 8 se basent sur QuickTime pour lire du contenu Flash ! En fait, Adobe n'a pas eu le temps d'unifier dans sa suite un lecteur Flash universel pour toutes les applications de la CS3. Cela devrait être corrigé dans une prochaine version. Donc, l'incorporation de contenus Flash CS3 est sujette à de nombreuses incertitudes dans InDesign CS3. Essayez en enregistrant le fichier dans une ancienne version de Flash.

Et il y en a encore une ribambelle mais je crois que cela suffit, vous voyez de quoi il en retourne...

Je rappelle : une 5.0.1 n'est pour l'instant pas à l'ordre du jour...

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INSTALLATION

Le processus d’installation est celui que l’on applique maintenant depuis des années. Installer le premier CD, double-cliquer le fichier d’installation et suivre les instructions en introduisant votre nom et le numéro de série.

Une fenêtre vous propose également d’installer toute la Suite ou l’un ou l’autre composant séparèment. Attention, votre machine doit disposer d'au moins 1 Go de RAM pour une utilisation basique et de 2 Go de RAM pour être à l'aise. Vous pourrez toutefois installer la suite sur une machine avec 512 Mo de RAM mais un message vous préviendra, au début du processus d'installation, que les conditions optimales d'utilisation ne sont pas rencontrées.

La fenêtre d'installation a été complètement repensée mais ce qui est surtout notable, c'est que le même installeur peut servir à la désinstallation alors que dans les versions précédentes il fallait suivre les instructions d'un fichier PDF pour déplacer manuellement les éléments à la Corbeille. C'est donc très simple : vous lancez l'Installeur et une option "Désinstaller" vous permet d'enlever les éléments de la Suite. Mon test a montré que même si la désinstallation se fait correctement, tous les éléments ne sont toutefois pas complètement supprimés, j'ai en effet dû manuellement liquider quelques fichiers de préférences et des dossiers Adobe, AdobePDF dans les Bibliothèques et Support aux Applications pour avoir une machine complètement nettoyée. Vérification obligatoire donc.

La durée de l’installation

Cette année je n'ai pas pu la tester car je recevais des images-disque et donc impossible de mesurer le temps au départ de disques insérés. Mais le fichier d'installation de la Design Premium 'Print + Web) pèse 2,6 Go et a nécessité plus d'une heure pour être installée sur mes machines à base de G4 à 1 et 1,7 GHz.

MacTel / PowerPC

InDesign CS3 tourne plus rapidement sur un "MacTel" que sur un Mac PowerPC, tout simplement parce que les processeurs récents sont plus rapides que les anciens, logique implacable.

Macintosh :

  • PowerMac G4 (laissez tomber), G5 ou Intel ;
  • Mac OS 10.4 minimum ;
  • 1,6 Go d'espace disque (Rappel : 350 Mo d’espace disque pour InDesign CS2), 2,6 Go pour la Creative Suite 3. Mais attention, il faut toujours prévoir au moins 2 Go d'espace libre sur le disque de démarrage en guise d'espace de travail pour les fichiers cache ;
  • 256 Mo RAM disponibles préconisés par Adobe. Largement insuffisant ! Les tests montrent que 1 Go de RAM c'est le strict minimum. Un Mac sérieux pour la PAO devrait avoir 2 Go de RAM minimum. De toute façon, Apple ne vend pas de MacTel avec moins de 512 Mo de RAM ;
  • Lecteur de DVD ;
  • Résolution minimale de 1024 x 768 en 16,7 millions de couleurs (16 bits mais 24 bits recommandés) ;
  • Imprimante non-PostScript suffisante. Pour l’impression PostScript, une niveau 2 minimum est requise ;
  • QuickTime 7 pour les fonctions multimédias ;
  • Attention : InDesign ne peut être installé et exécuté sur des volumes USF ou HSF.

Windows :

  • Intel Pentium 4 ou 5, Intel Centrino, Intel Xenon ;
  • Windows XP avec Service Pack 2 ou Windows Vista ;
  • 1,6 Go d'espace disque (Rappel : 350 Mo d’espace disque pour InDesign CS2), 2,6 Go pour la Creative Suite 3. Mais attention, il faut toujours prévoir au moins 2 Go d'espace libre sur le disque de démarrage en guise d'espace de travail pour les fichiers cache ;
  • 256 Mo RAM disponibles préconisés par Adobe. Largement insuffisant ! Les tests montrent que 1 Go de RAM c'est le strict minimum. Un PC sérieux pour la PAO devrait avoir 2 Go de RAM minimum. De toute façon, sur Vista il faut disposer d'1 Go de RAM minimum ;
  • Lecteur de DVD ;
  • Résolution minimale de 1024 x 768 en 16,7 millions de couleurs (16 bits mais 24 bits recommandés) ;
  • Imprimante non-PostScript suffisante. Pour l’impression PostScript, une niveau 2 minimum est requise ;
  • QuickTime 7 pour les fonctions multimédias. QuickTime n'est pas installé par défaut, un message à la fin de l'installation vous invitera à le télécharger depuis le site d'Apple.

[TDM]

La cohabitation entre versions

La Creative Suite 3 peut cohabiter avec la Creative Suite 1 et 2 et même avec Photoshop 7, Illustrator 10, InDesign 2 mais pas avec les anciennes versions d'Acrobat (4, 5, 6 et 7) si vous utilisez Acrobat 8. Si vous utilisez Acrobat 7, les versions antérieures ne doivent pas se trouver sur le même disque.

[TDM]

Ce qui est apparent après l’installation

Dès l’installation terminée, apparaîtra sur la barre des menus du Finder de Mac OS X et sur la Barre des Tâches de Windows une icône verte qui donne accès à Version Cue, le module de gestion de projets.

Il est aussi accessible via Pomme > Préférences Système de Mac OS X (Panneau de configuration de Windows). Des versions différentes peuvent cohabiter si vous avez plusieurs systèmes en même temps et chacune ne s’occupera que des versions de logiciels qui lui sont contemporaines. Dans le dossier Applications, les versions CS1, CS2 et CS3 des logiciels cohabiteront et créeront chacune leurs jeu de préférences distincts. Donc les trois mondes peuvent cohabiter. Bonne nouvelle, Version Cue n'est plus activé par défaut comme dans la version précédente. D'autre part il n'y a pas de grandes nouveautés visibles dans Version Cue CS3 si ce n'est une plus grande rapidité.

Un bon conseil : travaillez avec seulement la CS3 sur un "MacTel" si vous êtes sur Mac et virez toutes les anciennes versions, vous éviterez quelques problèmes comme la gestion commune en colorimétrie, en partage de .joboptions,...

Si des composants ont été mis à jour par Adobe juste avant votre achat, dès l’installation terminée, vous pouvez demander de lancer une inspection des serveurs Adobe. L’application Adobe Updater, logée dans le dossier Applications > Utilitaires > Utilitaires Adobe, peut aussi être lancée manuellement et elle détectera et vous proposera d’effectuer la mise à jour. L’Adobe Updater est configurable en le double-cliquant tout simplement, il effectuera par la même occasion une vérification.

[TDM]

ACTIVATION

Comme pour la Creative Suite 2, la CS3, ou les logiciels de cette Suite installés séparément, nécessitent d’être activés par un serveur Adobe. Dès l’installation terminée (ou dès le lancement d’une application), une fenêtre vous invite à sérialiser la Creative Suite 3 et donc toutes ses applications. Vous n’êtes pas obligés de sérialiser la Suite immédiatement, une période d’évaluation de trente jours vous est accordée. Mais à chaque lancement un message vous rappellera de sérialiser la Suite. Passés les trente jours, vous serez obligés d’activer en ligne la Suite pour continuer à l’utiliser, c’est comme si vous aviez travaillé sur une version d’évaluation mais les fichiers produits seront lisibles par une version sérialisée ; normal, vous avez payé la licence.

Sur invitation de sérialisation, il suffit de cliquer sur Activer et le logiciel devient utilisable. Oui, cela signifie que vous devez idéalement disposer d'une connexion Internet. L’opération d’activation ne dure que quelques secondes. L'activation peut aussi se faire via téléphone.

La licence vous autorise toutefois à utiliser le même logiciel sur deux ordinateurs différents en effectuant donc deux fois la procédure d’installation et d’activation. En fait, vous pouvez installer le logiciel sur autant de machines que vous le souhaitez mais seulement deux ordinateurs pourront obtenir la clé d’activation pour exécuter ces deux applications. Si vous désirez utiliser l’application sur un troisième ordinateur, vous devrez d’abord désactiver la clé d’autorisation d’un des deux ordinateurs via le menu Aide d’InDesign > Transférer l’activation... puis cliquer sur le bouton Transfert.

La licence transférée, InDesign sera alors désactivé, puis va quitter et vous ne pourrez plus l’utiliser sur cet ordinateur. Les autres applications continueront de tourner mais dès que vous les aurez quittées, elles ne seront plus utilisables (la faille que les pirates exploiteront  ?)

Attention : la licence dit bien que vous achetez une seule licence ! Vous ne pouvez pas, même si c'est techniquement faisable, utiliser deux ordinateurs en même temps avec la même licence. Le principe de la double licence entre dans le cadre d'un travail sur une seule machine la journée et sur votre portable en soirée.

Vous trouvez le principe de l’activation scandaleux  ? Je ne vois pas pourquoi ce serait un scandale puisque vous pouvez installer l’application sur deux machines, ce qui était déjà le cas auparavant avec la licence Adobe et qu’en plus l’opération est transparente et ne dure que trois secondes.

Vous sortez avec votre portable  ? Transférez la clé sur celui-ci avant de sortir.

Vous avez besoin de plus de deux licences  ? Achetez-en une supplémentaire ou achetez une licence multipostes.

Vous avez besoin de cinq licences ou plus  ? Adobe vous vendra une licence multipostes (numéro de série unique) qui ne nécessitera pas d’activation en ligne.

Les problèmes éventuels

  • vous êtes en train d’installer les logiciels mais votre connexion est en panne ou le serveur Adobe tombe en rade;
  • en déplacement votre portable plante et vous réinstallez les applications dans la chambre d’un hôtel qui ne dispose pas de connexion Internet pour activer les applications. Vous pouvez téléphoner à Adobe (un numéro est fourni avec le contrat de licence) mais pourra-t-on appeler 24 heures sur 24 de n’importe quel endroit sur Terre  ? Le service est disponible dans toutes les langues de localisation de la Suite. [TDM]

Faire cohabiter InDesign 5 avec des versions précédentes  ?

En principe, il n’y a aucune problème à ce que des versions différentes se trouvent sur la même machine et elles peuvent même tourner en même temps. Mais il y a un risque que certaines ressources partagées provoquent des erreurs voire des plantages. [TDM]

Enregistrement au format InDesign CS (3.x) et CS2 (4.x)

La technique est la même que dans InDesign CS2 : Fichier > Exporter > InDesign CS Interchange. Il suffit alors d’ouvrir dans InDesign 3.x ou 4.x le document .INX qui devient un "Sans titre". À noter toutefois que les fonctions spécifiques à une version ne sont pas gérées dans les versions précédentes sauf les Puces & Numérotations qui peuvent être "aplaties" pour ne plus dépendre d’une fonction spécifique, mais on perd alors la flexibilité de leur gestion. Attention, le PageMaker Plug-in installé dans InDesign 3.x ne permet pas de gérer les Puces & Numérotations d'InDesign CS3 car cette dernière version possède une nouvelle fonction qui permet d'interrompre et de reprendre la numérotation quelques paragraphes plus loin, ce que ce plug-in ne fait pas.

Notez toutefois que le copier-coller d’objets InDesign 5 vers InDesign 4 ou vers InDesign 3 n’entre pas en ligne de compte d’une gestion INX. Les objets et effets complexes sont fusionnés en PDF transparents sans possibilité d’édition dans InDesign 4 ou 3. [TDM]

INTERFACE & AFFICHAGE

Ceux qui ont eu l'occasion d'installer la bêta de Photoshop CS3 ont pu goûter à la nouvelle robe de l'interface Adobe qui fondamentalement n'a pas été modifiée : onglet, menu local, possibilités d'assemblage,... InDesign et Illustrator sont aussi concernés par ce lifting qui n'a toutefois pas fait l'unanimité au sein de la communauté des testeurs...

L'écran de bienvenue

D'abord l'Écran de bienvenue, plus complet avec une demande de votre serviteur depuis de nombreuses années qui est à présent réalité : pouvoir accéder aux fichiers récents. Des liens ont aussi été ajouté vers des sites de ressources (plug-ins, trucs,...). À noter que cette fenêtre, même si vous l'avez fermée, s'ouvrira automatiquement dès que vous aurez fermé le dernier document ouvert. Vous allez peut-être trouver cela énervant au premier abord mais regardez bien son contenu, au lieu d'aller dans le menu Fichier pour ouvrir des fichiers récents ou pour créer de nouveaux documents, tout est déjà là sous la main. Donc je pense que ce plateau permanent est une bonne idée. Si vous n'aimez pas, cochez la case "Ne plus afficher" dans le coin inférieur gauche.

Les palettes

Les palettes ne se ferment plus en cliquant dans le coin supérieur gauche mais droit, comme dans l'interface Windows. Le fameux petit trait de minimisation façon Windows est là aussi en haut à droite.

Ce qui m'a le plus irrité, c'est le changement d'icône pour l'accès au menu local : disparue la petite flèche dans le cercle, place à trois petits traits un peu confus qui auront raison de notre rébellion par l'habitude. Certains risquent de confondre avec la nouvelle fléchette de déploiement de la "plate-forme grise"... Mais qu'est-ce donc ?

Le plus beau progrès dans cette nouvelle interface est la disposition des palettes sur les côtés latéraux de l'écran. Que ce soit une seule palette ou un ensemble de palettes, lorsque vous les déplacez sur un côté de l'écran, une plate-forme grise apparaît et qui sert à contenir toutes les palettes que vous y ajouteriez. Apparaît alors une double-flèche qui vous permet de réduire facilement les palettes non plus à leurs onglets comme auparavant mais à une icône !

Recliquez sur la double-flèche et la plate-forme s'agrandit à nouveau. Vous n'êtes pas obligés de cliquer sur la double-flèche, sur la zone grise supérieure cela fonctionne aussi.

Vous pouvez ajouter une seconde plate-forme. Si vous placez une palette à gauche de palettes déjà dockées sur la plate-forme, un liséré bleu vous indique que vous êtes sur le point d'élargir cette plate-forme. De plus, si vous réduisez manuellement la largeur d'une ou de plusieurs palettes, elles sont réduites à l'état d'icônes.

Gros problème cependant : lorsque les palettes sont dockées (et apparaissent donc sous formes d'icônes), impossible de les garder toutes ouvertes. Un clic sur un autre groupe de palettes ferme la palette de la même plate-forme qui était ouverte ! Par exemple ici un clic sur l'icône Contour affiche la palette Contour....

... mais si vous cliquez un peu plus bas sur la palette Effets, la palette Contour disparaît.

La palette d'outils bénéficie des mêmes fonctions mais avec toutefois une certaine limitation. Vous pouvez ajouter une palette sur la plate-forme grise de la palette des Outils mais seulement à gauche ou à droite de celle-ci, pas en-dessous ! Bizarre. Je sélectionne la palette Glyphes et la glisse à droite de la palette des Outils...

... une ligne bleue m'indique que je suis sur le point d'ajouter une plate-forme grise à droite des Outils. On lache le bouton de la souris, la seconde plate-forme est connexe aux Outils.

Un clic sur la double-flèche de minimisation/maximisation de plate-forme (ou sur la zone grise supérieure)...

... et la palette Glyphes est réduite à l'état d'icône.

Ce qu'il y a de chouette aussi c'est que vous pouvez assembler les palettes même quand elles sont à l'état d'icônes !

Mon ami Michael Murphy a réalisé une petite vidéo d'introduction à InDesign CS3 et son interface.

La palette Contrôle

La palette Contrôle dans la CS2 affichait alternativement les options de caractère et de paragraphe. Si la résolution de votre moniteur est suffisament large (plus de 1024 pixels et idéalement 1280 pixels), ces deux groupes de fonctions se trouvent côte-à-côte pour éviter de basculer de l'un à l'autre.

La palette est maintenant aussi personnalisable mais pas à souhait. Par défaut toutes les options possibles sont affichées et donc vous pouvez en enlever, mais pas question d'aller chercher des fonctions rares et de les ajouter car il n'y a pas moyen de créer des icônes et de les ajouter.

Application Rapide

Si vous avez des difficultés à trouver une fonction, un petit moteur de recherche à été intégré dans la fonction Application rapide qui est apparue dans la CS2. En tapant Pomme(Ctrl)-Retour chariot, vous affichez la liste des Styles de Texte et d'Objets.

Maintenant vous pouvez aussi afficher la liste de toutes les fonctions (même cachées) d'InDesign, des scripts, des Styles de Tableau/Cellule, des Variables de texte en les activant via la petite flèche vers le bas.

Par exemple vous cherchez la fonction "Insérer Date de modification" mais ne savez plus où elle se trouve dans InDesign. Tapez Pomme(Ctrl)-Retour chariot ou cliquez sur l'éclair dans le coin supérieur droit de la palette Contrôle...

Dans le champ de recherche, tapez "date" et les fonctions qui comportent ce terme sont seules listées. Si vous tapez de nouveau un retour chariot, vous insérez la date du jour là où se trouve le curseur de texte...

Si au lieu de taper le retour-chariot vous cliquez sur le petit éclair à gauche du champ de recherche, vous ouvrez la fenêtre de dialogue (Texte > Variables de texte) qui gère cette fonction.

La palette Application Rapide devient à présent une palette détachable/redimensionnable et n'est donc plus uniquement utilisée dans le coin supérieur droit de l'écran.

Espaces de travail

Comme depuis Photoshop CS2, on trouve des espaces de travail par défaut dont un qui colorie les fonctions et menus pour signaler les nouveautés de la CS3.

Et comme dans Photoshop, vous pouvez, via le menu Édition, créer un jeu d'interface où vous pouvez masquer/afficher/colorier certaines fonctions. Ceci est bien sûr surtout utile pour les administrateurs IT qui prennent les opérateurs en PAO pour des crétins.

Divers

ATTENTION : le Pomme-Z (Ctrl-Z) qui annule les dernières opérations va à présent aussi annuler les modes d'affichage : Standard ou Haute Résolution, ou les divers Aperçus. Il s'agit d'un choix étonnant qui va faire beaucoup de mécontents. Il semblerait qu'il s'agisse d'un oubli qui devrait être corrigé dans une prochaine version 5.0.1.

Si vous disposez d'une souris à molette, vous allez pouvoir facilement naviguer dans les palettes Glyphes, Nuancier, Navigateur.

Dans les fenêtres de dialogue "Options de bloc-texte", "Marges et Colonnes", et sur la palette Habillage, une chaîne de proportion a été ajoutée pour ne pas taper quatre fois la même valeur.

Masquer InDesign (du moins sur Mac) s'effectue désormais via le raccourci Pomme-H qui est celui du standard Mac OS X. La fonction "Afficher/Masquer les contours des objets" est désormais commandée par le raccourci Pomme-Ctrl-H.

Les ingénieurs ont ajouté une petite touche d'élégance qui va encore consommer inutilement les capacités de votre carte graphique. En basculant d'InDesign vers le Bureau, toute l'interface s'estompe comme dans un fondu enchaîné.

Toujours du côté des facéties, un oeuf de Pâques a été inséré dans la fenêtre À propos d'InDesign (menu InDesign sur Mac, menu Aide sur Windows). Quand la fenêtre est visible, tapez "butterfly" sans les guillemets. Ensuite cliquez sur les papillons pour les épingler... Puis maintenez la touche Alt tout en cliquant sur chaque papillon... Mouais... ces Américains sont toujours fans des tueries, même sur des papillons. Appuyez sur la touche Esc pour quitter le mode fun et retourner au travail. À moins que vous attendiez un peu... afin de faire surgir... Surprise.

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GESTION DES PAGES

Aperçu des pages

La palette Pages affiche les informations de manière plus fidèle. Si le document est orienté en mode Paysage, les icônes le sont aussi, ce qui préfigure fort probablement dans une prochaine version la gestion de formats différents.

Plus intéressant encore, chaque icône de page affiche le contenu, ce qui rend la recherche visuelle de l'information sur la palette beaucoup plus efficace. Dans InDesign CS2, pas facile de trouver la bonne page quand toutes les icônes sont blanches ! La vitesse d'affichage et de mise à jour des aperçus est immédiate. De plus, lorsque vous déplacerez des pages à la souris dans la palette, une aide au déplacement est opéré par glissement. Si des effets de transparence sont utilisés, l'information est indiquée par un petit carré à côté du numéro de page.

Déplacement de pages

Pour déplacer des pages d'un document à l'autre, sélectionnez un ensemble d'icônes de pages d'un document et glissez-le sur la fenêtre d'un autre document. Dorénavant, et pour éviter que cela se fasse au petit bonheur la chance, une fenêtre de dialogue demande où les pages doivent être insérées dans le document de destination.

Vous n'êtes pas obligés d'effectuer le déplacement à la souris, vous pouvez aussi, après avoir sélectionné les icônes de pages, aller dans le menu Page > Déplacer des pages... Cette même fenêtre de dialogue propose une liste des documents ouverts. Option supplémentaire : supprimer les pages du document-source dès le déplacement effectué.

Empêcher la libération de certains objets de maquette

Dans le menu local de la palette Pages, vous connaissez déjà la fonction "Libérez tous les éléments de gabarit". Cependant, vous pouvez maintenant spécifier que des éléments de gabarit ne soient pas libérés même si cette fonction est utilisée. En fait, ils ne pourront pas être libérés du tout. Comment procéder ? Dessinez l'objet sur la maquette, gardez le sélectionné et décochez l'option "Autoriser la libération de l'élément de gabarit".

Cette option est bien évidemment cochée par défaut pour permettre, par défaut, à tout objet de pouvoir être libéré de la maquette.

L'utilisateur peut aussi libérer des objets par balayage avec la souris : Pomme(Ctrl)-Maj+Sélection.

Lorsque vous demandez d'afficher les contours des objets via le menu Affichage (Pomme(Ctrl)-Ctrl-H), les éléments de gabarit qui n'ont pas encore été libérés s'affichent avec un contour en pointillés.

Ce contour ne s'affiche pas autour des objets que vous avez déclarés comme non libérables, c'est ainsi que vous pouvez reconnaître les libérables des non-libérables. Dès que vous libérez un objet, les pointillés autour de celui-ci disparaissent.

Charger des gabarits

Dans le menu local de la palette Pages, vous pouvez charger des maquettes d'autres documents. La fonction prend pour références les noms des gabarits, ce qui permet soit de remplacer des maquettes existantes ou de demander à InDesign de les renommer pour éviter justement ce remplacement. Si vous réimportez à nouveau le document, les maquettes sont mises à jour. Attention toutefois aux documents de formats différents, InDesign prend le centre de la page comme point de référence, et non le coin supérieur gauche.

Une véritable notion de chapitre

Une nouvelle option pour les sections : une véritable notion de chapitre. Les sections étaient avant utilisées pour créer entre autres des chapitres mais à présent vous utiliserez plutôt la section pour des séparations arbitraires. Avec la mise en place de chapitres, vous organisez votre document de manière plus précise car d'autres fonctions comme l'impression ou l'insertion de variables feront appel à cette notion de chapitres.

Se déplacer sur la palette Pages

Lorsque la souris se trouve sur la palette Pages, mais à l'extérieur des icônes des pages, une main apparaît pour se déplacer plus facilement sur le chemin de fer. Aussi, en tapant Pomme(Ctrl)-J, une nouvelle fenêtre de dialogue appelée "Aller à la page..." fait son apparition. Dans les versions précédentes, le numéro de page était surligné dans le coin inférieur gauche de la fenêtre du document.

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GESTION DES DOCUMENTS LONGS

Synchronisation des gabarits

Fonction énorme qui va ravir les créateurs de documents longs. Le principe se base sur les noms des maquettes. Créez un Livre et importez-y 500 documents InDesign (la limite des 100 documents est à présent levée à 9.999). Ouvrez un document qui va servir de document-maître et créez, en plus de la maquette A, les maquettes B, C et D. Les 499 autres documents pour l'instant ne contiennent que la maquette A. Demandez la synchronisation du Livre (l'option de synchro des gabarits est à activer car désactivée par défaut), les 499 documents reçoivent les maquettes B, C et D. Puis, sur le document-maître, ajoutez un objet sur la maquette A, déformez un objet sur la B, pivoter un autre sur la D... synchronisez : les 499 autres documents reflètent la modification en quelques secondes ! Le principe de synchronisation est absolument identique à celui des styles et des nuances en ce sens que vous êtes libre de choisir un document-maître et de sélectionner que quelques documents-cibles. Mais n'oubliez pas, InDesign synchronisera les gabarits portant un nom identique.

Comme vous pouvez le constater sur la capture d'écran, les puces et numérotations ainsi que les variables de Texte sont synchronisables mais toujours pas les Options de Notes de Bas de Page ! De plus, impossible de faire suivre la numérotation des notes de bas de pages entre les documents d'un Livre ! Tout simplement incompréhensible ! Mais il y a pire : les calques ne sont pas synchronisables ! Rien de ce que vous pourriez faire avec les calques sur le document-maître n'est synchronisable. Même si vous créez de nouveaux objets de maquette sur un nouveau calque, ces objets ne seront pas synchronisés ! Prévoyez donc les calques nécessaires avant de de voir ouvrir/éditer/enregistrer/fermer les 499 autres documents du Livre !

"Fusion des calques d'un Livre dans un PDF exporté"

Quand cette option, dans le menu local de la palette Livre est cochée, InDesign va fusionner tous les objets des calques "Texte" par exemple dans un seul calque "Texte" dans le PDF exporté. Bien évidemment il s'agit dans ce cas d'un PDF 1.5 minimum.

Table des Matières

* La limite des 256 caractères par entrée a été levée.

* Les Objets Ancrés, s'ils sont intégrés dans le texte avec le positionnement par défaut (non personnalisé), peuvent être collectés dans la TDM.

* Vous pouvez choisir de trier les entrées de la TDM en fonction d'un script de langage (latin, cyrillique, grec,...) et dans quel ordre ces scripts devraient apparaître si on mélange les langues dans un document.

Index

Dans le menu local, vous pouvez choisir de trier l'index en fonction d'un script de langage (latin, cyrillique, grec,...) et dans quel ordre ces scripts devraient apparaître si on mélange les langues dans un document.

Index

En tapant Pomme(Ctrl)-J, une nouvelle fenêtre de dialogue appelée "Aller à la page..." fait son apparition. Dans les versions précédentes, le numéro de page était surligné dans le coin inférieur gauche de la fenêtre du document.

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GESTION DES OBJETS

Alternance des outils de sélection

Attention ! Avec la Flèche Noire, double-cliquez un bloc-image, on passe automatiquement sur la Flèche Blanche. Et bien je ne suis pas d'accord ! Si c'est très bien pour les objets non attribués, il aurait fallu basculer sur l'outil Position quand il s'agit d'un bloc image contenant une image. Car l'outil Position sert à gérer les images ! La Flèche Blanche ne permet pas de gérer le bloc-image dans sa globalité !

Double-cliquer sur un objet qui fait partie d'un groupe sélectionne directement l'objet dans ce groupe ! Mais attention, s'il s'agit d'un bloc-texte, on bascule automatiquement avec l'outil Texte dans un bloc-texte, et s'il s'agit d'un bloc-image ou un bloc non attribué on bascule sur la Flèche Blanche. Là encore je dis que ce n'est pas la meilleure voie : on doit pouvoir encore gérer les blocs dans leur globalité et non dans leur structure ! On verra à l'usage mais je teste le programme depuis des mois et je ne suis vraiment pas convaincu par la méthode actuelle. Cependant j'ai trouvé un truc qui n'est pas expliqué dans les documents fournis aux testeurs : si avec la Flèche Blanche vous double-cliquez sur le petit point central de l'objet, vous basculez sur la Flèche Noire !

Ajustement des blocs

Que ce soit un bloc-image ou un bloc-texte, un double-clic sur les poignées du bloc va ajuster le bloc au contenu.
Un double-clic sur le coin redimensionne le bloc verticalement et horizontalement.
Un double-clic sur les côtés gauche ou droit : le bloc s'adapte horizontalement.
Un double-clic sur la poignée du dessus ou du bas : le bloc s'adapte verticalement. S'il s'agit d'un bloc-texte, le bloc supprime tout espace entre le texte et le bas du bloc.

J'avoue ne pas avoir trop saisi sur base de quels critères les blocs-texte sont redimensionnés en largeur... Peut-être une valeur par défaut...

Nouvelles options d'alignement

La palette Alignement permet d'ajouter un second critère d'alignement en plus de celui choisi via boutons.

Aligner simplement la sélection comme avant ou...

En partant de cette disposition...

... on obtient ceci :

Et en partant de celle-ci...

... on obtient ceci :

Ces options permettent aussi de centrer un objet sur la page.

La palette Contrôle possède également un petit menu pour choisir le type d'alignement.



Sélection des objets dans un groupe

Lorsqu'avec le bouton "Sélectionner le contenu" vous atteignez le dernier objet d'un groupe (celui qui se trouve tout au fond), cliquez encore une fois et vous remonterez sur le premier objet du groupe, vous permettant ainsi de naviguer en boucle.

Ouverture d'un tracé mieux signalée

Lorsque la fonction Objet > Tracé > Ouvrir le tracé est utilisée, le point d'ancrage où l'ouverture a eu lieu est sélectionné.

Prévisualisation de l'Éxécuter/Répéter

Une case Prévisualisation permet de visualiser le résultat avant exécution et le nouveau raccourci est Pomme(Ctrl)-Alt-U.

Divers

* Dans la fenêtre Styles d'Objet, Pomme-Flèche Haut/Bas permet de naviguer entre les différentes rubriques.

* Une chose que je ne savais pas et que j'ai appris que récemment... Le style Objet Graphique ne gère pas les blocs-images mais les objets non attribués ! Moi qui pensait que c'était buggé ! Et le problème est le même dans la CS3.

* Menus contextuels sur la palette d'une Bibliothèque.

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GESTION DU TEXTE

Rechercher/Remplacer

Possibilité d'agir sur ou avec les attributs d'objets, les Styles d'Objet, sur certains calques (visibles, verrouillés ou non), sur certains blocs-texte (verrouillés ou non), sur les maquettes, en incluant ou non les notes de bas de page.

....

Possibilité de rechercher/remplacer des glyphes sur base de leur ID Unicode ou GID/CID

Enregistrez vos R/R les plus courants et appelez-les facilement. Dans la capture quelques lignes plus bas, vous voyez le menu des enregistrements prédéfinis, séparés en quatre catégories correspondant aux quatre rubriques de la fenêtre Rechercher/Remplacer.

Incorporation du standard GREP

GREP est un programme en ligne de commande initialement écrit pour Unix utilisant l'algorithme d'Aho-Corasick. Le comportement habituel de GREP est de recevoir une expression rationnelle en ligne de commande, de lire les données sur l'entrée standard ou dans une liste de fichiers, et d'écrire les lignes qui contiennent des correspondances avec l'expression rationnelle trouvée. Historiquement, le nom provient de l'une des commandes de l'éditeur de texte et disponible sur UNIX, dont la syntaxe est :g/re/p

Cette commande signifie : "rechercher globalement les correspondances avec l'expression rationnelle (en anglais, regular expression), et imprimer (print) les lignes dans lesquelles elle correspond". Par défaut, GREP se comporte très exactement comme cette commande. Toutefois, de nombreuses options en ligne de commande permettent de changer son comportement. D'après d'autres sources, le nom "GREP" serait en fait l'acronyme de General Regular Expression Processor, ce qui signifie "Processeur d'expressions rationnelles générique". La suite sur http://fr.wikipedia.org/wiki/Grep

Cette expression \b[A-Z0-9._%-]+@[A-Z0-9.-]+\.[A-Z]{2,4}\b permet de vérifier n'importe quelle adresse e.mail et si on remplace \b par ^ et on termine l'expression par un $ on peut vérifier si l'adresse a été correctement rédigée en respectant la nomenclature d'un courrier électronique. Attention, les Regular Expressions ne sont pas celles utilisées par InDesign, il vous faudra utiliser les codes et méthodes expliquées dans le mode d'emploi ! La suite toutefois sur ce site particulièrement complet : http://www.regular-expressions.info/

Dans InDesign CS3, un certain nombre d'opérateurs sont disponibles qui permettent par exemple de rechercher des portions de texte mais de ne remplacer/formater que certains caractères de la portion trouvée, on pense notamment aux exposants ou aux siècles à formater de manière particulière, ou bien à formater que ce qui se trouve entre guillemets, guillemets inclus ou pas. Ou par exemple de ne rechercher que le début d'un mot, d'une phrase en spécifiant une série d'attributs... Plus fort, de changer la place de certains bouts de texte, comme par exemple formater les dates de la norme US à la norme européenne romane. Les programmeurs vont adorer, les opérateurs en PAO allergiques aux codes et à la programmation vont devoir se tourner vers les forums. Dans ce PDF, une série d'opérateurs InDesign courants et n'oubliez pas de consulter le mode d'emploi.

Puces et Numérotations

Les Puces et Numérotations peuvent à présent être hiérarchisées en 1. / 1.1 / 1.1.1 (la structure est presque modulable à souhait)...

....

... et même être scindées par un paragraphe qui ne comporte pas de numérotation. Pour cela il suffit de sélectionner une liste de paragraphes que vous numérotez. Appliquez à un ou plusieurs paragraphes, au milieu de la liste, un autre Style de Paragraphe qui ne comporte pas de fonctions de numérotations (dans l'exemple : Texte à insérer), la numérotation ne recommence pas à 1 un peu plus loin mais poursuit la séquence interrompue. Bien sûr l'interruption ou la continuation de numérotation sont paramétrables. On peut aussi créer des Styles de Listes pour plus facilement les compiler les unes à la suite des autres et demander un alignement des numérotations pour que le 1 soit aligné à droite avec le 10 et le 100.

Malheureusement, en présence d'un habillage, il faudra bidouiller...



Variables de texte

Une variable de texte est une portion de texte qui se met à jour automatiquement en fonction de certaines circonstances : date d'enregistrement, nom du fichier, date d'impression, nombre total de pages dans le document, premier et dernier mot utilisés dans une page avec un Style de Paragraphe/Caractère spécifiques (comme pour baliser les dictionnaires et les encyclopédies), c'est la technique des titres courants (capture ci-dessous).

Vous pouvez créer et éditer les variables à souhait et dans la CS3 elles ne concernent encore que les textes.

On peut s'attendre à des variables d'objets dans une prochaine version, quand le logo change automatiquement en fonction d'un chapitre donné.

Quitter le mode d'édition du texte

Le curseur clignote dans un bloc-texte et vous voulez passez sur la Flèche Noire. Si vous n'avez pas suivi mes conseils (lien vers un PDF gratuit d'explications) depuis quelques années, vous avez peut-être déjà inséré dans le texte la lettre V qui est le raccourci de la Flèche Noire. À présent, il suffit de taper la touche Esc (Échap) du clavier pour quitter le mode d'édition du texte et passer sur la Flèche Noire et ainsi sélectionner le bloc-texte dans sa globalité. L'usage des raccourcis F1, F2 et F3 tel que préconisé dans mon PDF reste toutefois la technique la plus efficace car la plus rapide.

Conversion de bloc en bloc-texte

Pour empêcher que l'outil Texte ne convertisse d'un simple clic un bloc-image vide ou un bloc non attribué en bloc-texte, on décoche la nouvelle Préférence "L'outil Texte convertit les blocs en blocs de texte". Malheureusement, ils n'ont pas prévu que l'on aimerait par exemple choisir à la volée si l'on veut convertir, en associant au clic, par exemple, des touches comme Pomme, Alt, Ctrl ! Dommage.

Lettrine

Deux nouvelles options dans les Styles de Paragraphe :
- "Aligner sur la limite gauche du texte" s'assurera que la lettrine est alignée avec le reste du texte, à savoir collée sur le côté gauche du bloc-texte (voir la capture) ;

- "Scale for Descenders" permet d'empêcher que la descendante d'une lettre ne vienne se mélanger au texte. InDesign opère une mise à l'échelle de la lettrine...

Les vieux problèmes toutefois persistent quand il s'agit de largeur...

Glyphes

Les Jeux de Glyphes sont automatiquement enregistrés en tant que fichiers indépendants et peuvent donc distribués à d'autres utilisateurs. Ils sont stockés dans le dossier Préférences d'InDesign.

Votre destinataire devra les placer dans le même dossier. Autre fonction intéressante, la palette liste automatiquement les derniers glyphes utilisés et permet de les trier par codage Unicode ou CID/GID.



Dictionnaires supplémentaires

Bulgare, norvégien Bokmal, catalan, croate, tchèque, grec, hongrois, letton, lithuanien, nynorsk norvégien, polonais, roumain, russe, slovaque, slovène, turque, ukrainien. Les versions 2006 réformées du néerlandais, suédois et allemand ne sont pas sûres de faire partie du produit final. À noter qu'il n'y aura toujours pas de gestion des écritures de droite à gauche ou complexes.

Divers

* Menu contextuel dans la colonne gauche de l'Éditeur de Texte (via le menu Édition) pour afficher ou masquer cette colonne ou la règle verticale.

* Lorsque la Vérification Orthographique est demandée via le menu Édition ou via le raccourci Pomme(Ctrl)-I, elle commence tout de suite.

* Boucle dans les Styles Imbriqués : une nouvelle option permet de revenir à un Style de Caractère imbriqué et de répéter la suite de Styles jusqu'à la fin d'un paragraphe.

* Les palettes de Styles comportent à présent un bouton pour créer et rassembler les Styles dans des dossiers.

* Dans InDesign CS2, lorsqu'une espace insécable est insérée dans un texte justifié, elle n'est pas étirée avec le texte ce qui rend sa pertinence visuelle nulle si elle est insérée dans un nom propre composé comme "3 Suisses". InDesign CS3 contient à présent deux types d'espaces insécables via le menu contextuel "Insérer une espace" : une fixe (1er exemple) et l'autre à taille variable (2e exemple).

Les espaces insécables à largeur fixe des versions précédentes (lorsqu'InDesign CS3 convertit des documents d'anciennes versions) sont à présent converties en espaces à largeur variabe, ce qui veut dire que la conversion va vers le meilleur et que le texte pourrait bouger.

* Profitons en pour parler de la nouvelle disposition des espaces dans le sous-menu et de leur nouvelles dénominations, plus claires.

* Raccourci-clavier possible pour la mise à l'échelle verticale du texte

* Raccourci-clavier pour toujours insérer des guillemets droits

* Filets de paragraphe : l'option "Préserver dans le bloc" permet d'éviter qu'un filet "au-dessus" ne sorte du bloc-texte.

* Lorsqu'à l'ouverture d'un document, des polices sont manquantes, vous pouvez les remplacer par d'autres mais la modification, dans la CS2, n'était pas répercutée dans les Styles. Cette fois c'est le cas si vous cochez l'option idoine dans la fenêtre "Rechercher la police".

* Quand vous effectuez un glissé-déposé d'un texte, que ce soit d'un document InDesign ou d'une application tierce, maintenez la touche Majuscule enfoncée et le texte adoptera le format du paragraphe de destination.

* "Autoriser la césure entre colonnes" est une option à décocher dans les options de Césure pour éviter qu'un mot ne soit coupé au bas de la colonne et poursuivi au sommet de la seconde.

* Pendant que vous insérez un texte de substitution (faux latin), maintenez la touche Majuscule Verrouillée et un vrai texte latin sera généré. Il semblerait qu'il s'agit d'un extrait du fameux texte de Cicéron...

* Adieu aux problèmes de taille de caractères entre parenthèses après une mise à l'échelle ! ! ! ! ! ! !

[TDM]

TABLEAU

Styles de Tableau et de Cellule

Basés sur les principes éprouvés des Styles de Texte (hiérarchie, redéfinition du style), les Styles de Tableau se construisent en deux étapes. Vous le savez, pour créer un Style de Paragraphe avec des Styles de Caractères Imbriqués, vous devez d'abord créer les Styles de Caractère puis les insérer dans les options d'un Style de Paragraphe. Il en va de même pour un Style de Tableau qui ne contiendra que les informations sur la structure de base du tableau mais il faudra attribuer un Style de Cellule créé au préalable pour l'en-tête, un autre pour le Pied de tableau, un autre pour le Corps, pour la Colonne de droite, pour la Colonne de gauche. Oui ces deux dernières options sont des nouveautés. Un Style de Cellule peut se voir attribuer un Style de Paragraphe pour automatiquement formater un texte dans une cellule.

Après avoir créé des Styles de Cellule...
vous les insérez dans un Style de Tableau.

Puis vous appliquez le Style de Tableau à un tableau brut.

Les Styles de Cellule qui ne peuvent faire l'objet d'une automatisation
car positionnés arbitrairement sont très facilement appliqués. Vous ne devez pas
sélectionner toute la cellule, un simple clic dedans puis appliquez le Style de Cellule.

Important : grâce aux Styles de Tableau et de Cellule, la mise à jour d'un lien Excel ne réinitialise pas le formatage puisque celui d'InDesign est prioritaire sur celui du document importé. Mais cette faculté n'est pas aussi simple et je vous invite à suivre la discussion sur le formatage des tableaux Excel sur mon forum de discussion.

Copier/coller des données

Copiez un texte tabulé, sélectionnez un tableau puis collez : le texte sera collé/distribué dans les cellules.

[TDM]

IMPORTATION

Importation en masse

Si vous désirez importer des images/textes en masse, vous pouvez soit passer par la fenêtre de dialogue Importer ou effectuer un glissé-déposé depuis le Bureau. Quelle que soit la méthode choisie, InDesign stocke en mémoire la liste des fichiers sélectionnés et propose au bout du pointeur la première image dans la liste. Cliquez ou dessinez : la première image est importé.

Le pointeur affiche à présent la seconde image disponible mais si ce n'est pas celle que vous voulez, utilisez les Flèches Haut/Bas pour naviguer à travers la liste et choisir l'image à importer. Le nombre d'images encore en mémoire est indiqué entre parenthèses. Si vous désirez supprimer une image du processus d'importation, tapez Esc (Échap) quand elle est visible. Pomme(Ctrl)-Maj-clic provoque l'importation en cascade des fichiers restants en mémoire, et ce à une vitesse étonnante.

Vous pouvez aussi rencontrer la situation où plusieurs images chargées en même temps se ressemblent (captures d'écran, versions,...) mais la taille de la vignette de prévisualisation sur le pointeur ne vous permet pas de savoir quel fichier est prévisualisé et donc sur le point d'être importé. Affichez la palette Liens (Pomme-Maj-D sur Mac ou Ctrl-Maj-D sur Win) : le nom de l'image prévisualisée y est sélectionné avec le code LP.

En ce qui concerne la sélection des images via la fenêtre Importer, vous ne pouvez pas sélectionner un dossier, vous devez sélectionner une liste de fichiers. Et demander d'importer les sous-dossiers n'est pas non plus possible.

Remplacement d'image

Avec un ou plusieurs éléments chargés dans le pointeur, impossible dans la CS3 de remplacer une image déjà importée dans un bloc par un autre élément ! Maintenez la touche Alt enfoncée, placez le pointeur chargé au-dessus du bloc-image contenant déjà un élément graphique et cliquez, le remplacement est effectué.

Fichiers illustrator avec calques

InDesign CS2 et CS3 peuvent importer les fichiers Adobe illustrator CS3 natifs comportant des calques supérieurs, sans devoir enregistrer ce fichier au format PDF. Ces deux versions d'InDesign gèrent également la nouvelle fonction de recadrage d'objet d'Illustrator CS3.

Options d'importation Photoshop

Les Options d'importation d'un fichier Photoshop privilégient à présent la préservation des substitutions de visibilité des calques de l'utilisateur.

Importation de pages InDesign

InDesign permet d'importer les pages d'un autre document InDesign. Chaque page importée est considérée comme un PDF en ce sens que vous voyez une image non éditable importée. Si vous modifiez le document source, la mise à jour affiche la dernière version du document. Les perspectives sont énormes, surtout pour pallier à l'absence de reliure horizontale. Vous composez les pages en A4 portrait mais un document cible en mode paysage comporte les pages pivotées/imposées. Cela permet aussi de se passer d'une certaine manière de la fonction Livre puisque les images peuvent être redimensionnées facilement (portfolio). La palette Liens indiquera également si des images sont manquantes ou non mises à jour dans les documents InDesign importés.

Importation des Snippets

En important des Extraits de code (Snippets, voir les nouveautés de la CS2), vous pouvez choisir de placer les objets à leur position d'origine ou bien là où se trouve le pointeur de la souris. En maintenant la touche Alt enfoncée, vous choisissez l'une ou l'autre méthode de placement. À noter qu'il n'y a toujours pas de liens possibles avec des Snippets externes et de les mettre à jour.

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GESTION DES IMAGES

Options d'ajustement

En sélectionnant un bloc-image, Objet > Ajustement > Options d'ajustement est une nouvelle fenêtre de dialogue où vous pouvez imposer le positionnement d'une image derrière le masque. Par exemple, l'image doit toujours
- être positionnée à -5 mm en X
- à -3 mm en Y
- et s'adapter en remplissant la fenêtre proportionnellement.

Ces options peuvent aussi être appliquées à un bloc-image vide en attente d'une image. Cette fonction est particulièrement utile si vous devez par exemple modifier l'épaisseur du contour du bloc-image dans une certaine mesure. La portion de l'image derrière le masque sera toujours disponible pour éviter un interstice. Ces options peuvent être intégrées dans un Style d'Objet.

Préservation des dimensions

Une nouvelle Préférence est cochée par défaut dans la rubrique "Gestion des fichiers" : "La mise à jour d'un lien ou relier préserve les dimensions". Imaginez que vous ayez importé une image qui fait 20 cm de large. Dans Photoshop vous la ramenez à 5 cm de large. InDesign met à jour le lien mais garde l'apparence de l'image. Cela fonctionne même si vous changez et les dimensions et la résolution ! En effet, InDesign CS3 garde toujours l'apparence de l'image quel que soit le type de modification ! Génial !

Informations sur l'axe

En sélectionnant un bloc-image ou l'image avec l'outil Flèche Blanche/Position, vous pouvez cliquer, sur la palette Contrôle, sur des boutons pour basculer l'image sur un axe. Un témoin de position (la grande lettre P) indique si l'image est dans sa position originale ou pas. Un clic droit sur ce P permet de réinitialiser la position de l'image.



ATTENTION AU REDIMENSIONNEMENT DES BLOCS-IMAGE !

ATTENTION ! Énorme changement ! Dans le menu local de la palette Contrôle (ou Transformation), l'option "Transformer le contenu" a disparu ! Ce qui signifie que lorsque vous modifiez les dimensions d'un bloc-image en tapant de nouvelles valeurs dans les champs L et H, seul le bloc-image est modifié, l'image ne suit plus ! En fait, il faut procéder autrement : au lieu de taper par exemple 135 dans le champ L, vous allez le taper dans le champ de mise à l'échelle horizontale juste à côté en n'oubliant pas le mm sinon cela devient 135 %.

Et dans ce cas 135 mm deviendra la nouvelle valeur en L et le bloc ET l'image seront redimensionnés. Mais le champ de mise à l'échelle reste à 100 %.

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GESTION DES LIENS

* Dans la version Mac OS 10.4 minimum, la palette Liens affiche un champ Spotlight qui affiche les métadonnées Système du fichier sélectionné.

* Un nouveau type de tri : par type de fichiers. Utile pour classer les liens PSD, PDF, Word, InCopy,...

* Lorsque plusieurs instances d'une image doivent être réattribuées à un autre fichier, InDesign CS2 nous obligeait à confirmer manuellement et péniblement le remplacement pour chacune des occurrences. CS3 gère cela intelligemment... comme QuarkXPress. Double-cliquez le lien, cliquez sur le bouton Relier, choisissez le fichier qui va remplacer les occurrences et cochez l'option "Reliez toutes les occurences du <nom du fichier>".

* La fenêtre qui permet de réattribuer un lien à une image comporte aussi un bouton "Options d'importation" pour contrôler la manière dont l'image doit être importée, ainsi que la possibilité de prévisualiser les fichiers.

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HABILLAGE

Options de palette

La palette Habillage propose une belle série de nouvelles options :

- habiller les deux côtés ou seulement le côté gauche, ou le côté droit (ces deux options sont absolues par rapport à la reliure) ;
- habiller du côté de la reliure, ou du côté opposé à la reliure (l'habillage dépend donc de la position du bloc sur la page gauche ou droite d'une planche) ;
- du côté le plus large, pour éviter de concentrer le texte dans un goulot.

Préservation de l'habillage des objets libérés

Si vous avez ajouté des options d'habillage à des objets de maquette, ces options sont préservées lorsque les objets sont libérés des gabarits. Enfin !

Habillage utilisant la couche alpha

Qui n'a pas été effrayé par le nombre de points d'ancrage créés par la fonction Habillage lorsqu'elle se basait sur la couche alpha des images importées ? Le nombre de points d'ancrage est à présent moindre.

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EFFETS

La palette Transparence change de nom et s'appelle désormais "Effets".

Les niveaux d'opacité peuvent être appliqués indépendamment au contour et fond des objets, ou au texte dans sa globalité, pas sur un caractère spécifique ou sur le contour des caractères.

Les effets Photoshop comme les Styles de Calques sont intégrés dans InDesign CS3 avec en plus la possibilité d'appliquer un dégradé de transparence pour faire disparaître progressivement un objet. Ces options peuvent être appliquées de manière mathématique à l'aide des options dans la boîte de dialogue, ou manuellement à l'aide du nouvel outil Dégradé Progressif.

À noter qu'un angle global de luminosité peut-être géré et qu'un bouton peut facilement annuler tous les effets.

Tous les effets font partie des Styles d'Objet.

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COULEURS

Menu contextuel via clic-droit sur la palette Nuancier.

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EXPORTATION

* Quel que soit l'objet sélectionné, l'exportation se souvient toujours du dernier format de fichier exporté.

* Possibilité de choisir la résolution des JPEGs exportés.

* Exportation en XHTML pour une récupération vers un éditeur web ou Digital Editions (eBooks).

* L'exportation au format PDF intègre la norme PDF/X-4:2007 qui n'aplatit pas les transparences.

* Dans la fenêtre d'exportation au format PDF, Pomme(Ctrl)-Flèche Haut/Bas permet de naviguer entres les rubriques.

* L'Assemblage pour GoLive a disparu.

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SORTIE

Imprimer une image de la page

En sélectionnant une imprimante non-PostScript, vous pouvez imprimer une image de la page en pixels à la résolution souhaitée comme depuis Acrobat 6. Je n'avais pas d'imprimante non-PostScript lors de la réalisation de la capture d'écran, donc l'option est grisée.

L'avantage de cette option est de réduire considérablement les problèmes d'interprétation des zones complexes, des estompements, des dégradés,... par le pilote de l'imprimante, généralement une "jet d'encre". Si vous utilisez Mac OS 10.3 minimum, InDesign enverra une information PostScript qui sera ensuite convertie par Mac OS et le pilote d'impression en image. Sur Windows, si cette option n'est pas cochée en utilisant une imprimante non-PostScript, les résultats risquent d'être incertains.

Petite imposition

Via Fichier > Livret, vous trouverez, à la sauce Adobe, le successeur au InBooklet d'ALAP.

Divers

* De manière générale, l'impression et l'exportation :

- permettent de choisir les calques à imprimer : tous, seuls ceux visibles, seuls ceux visibles et imprimables. En effet, en double-cliquant sur un calque, vous pouvez spécifier si il est imprimable ou pas, comme dans Illustrator.

- aussi, juste après avoir cliqué sur OK, une alerte préviendra de la présence de texte en excédent, sur les pages et maquettes, en indiquant sur quelles pages se trouve cet excédent.

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XML

* Si un fichier XML comporte des données CALS, elles seront converties en tableau(x) InDesign.

* Une option à l'importation permettra de spécifier une feuille de styles XSLT à appliquer au fichier importé.

* Règles XML : via des scripts, les programmeurs pourront contrôler, à l'importation de fichiers XML, la création et le formatage de blocs.

* Insertion d'un élément de balisage parent dans une structure déjà importée.

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SCRIPTING

* Les scripts sont installés par défaut. Sur Mac : les versions AppleScript et JavaScript. Sur Windows : les versions Visual Basic et JavaScript. Les scripts peuvent à présent être compilés pour éviter qu'un tiers n'entre dans le code source.

* Amélioration pour permettre aux scripts de générer des interfaces. Par exemple un script peut insérer une fonction qu'il apporte dans un menu.

* Possibilité d'exécuter des scripts avant ou après un événement déclencheur.

* Les opérations PathFinder sont à présent scriptables.

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InCopy

Les plug-ins InCopy sont installés d'office ajoutant ainsi le menu Notes et la palettes Attributions à l'interface par défaut d'InDesign CS3. Cela permet à un opérateur InDesign d'exporter le document au format InCopy et de l'envoyer sans trop de contraintes par courriel à un rédacteur qui dispose déjà d'InCopy. On peut choisir le niveau de compatibilité sur de plus anciennes versions d'InCopy.

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PRÉFÉRENCES

Unités de mesure

L'unité de mesure Agate a été ajoutée. Elle équivaut à un 1/14e de pouce (1,814 mm). Le nom vient de la taille standard en typographie qui comprenait 14 lignes par pouce.

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PRIX HTVA ET DISPONIBILITÉ

Pour la CS2, les prix des versions françaises avaient frisé l'indécence, cette fois-ci c'est une véritable insulte.

Les éditions Design et Web de Creative Suite 3 seront disponibles en français au plus tard le 21 juin. On imagine que l’éditeur va tout faire pour que les premiers exemplaires soient disponibles lors d’Adobe Live qui a lieu à Paris les 6 et 7 juin 2007. Les suites Production et Master Collection arriveront dans le commerce un mois plus tard.

InDesign CS3

Prix complet de la licence InDesign CS3 en français : 1.129 € HT
Prix complet de la licence InDesign CS3 en anglais : 523 € HT

Prix de la mise à jour (depuis InDesign 2.0) InDesign CS3 en français : 249 € HT
Prix de la mise à jour (depuis InDesign 2.0) InDesign CS3 en anglais : 149 € HT

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Creative Suite 3 DESIGN STANDARD (PS + AI + ID + ACROBAT 8)

Prix complet de la licence CS3 DS en français : 1.699 € HT
Prix complet de la licence CS3 DS en anglais : 899 € HT

Prix de la mise à jour CS3 DS en français : 510 € HT
Prix de la mise à jour CS3 DS en anglais : 299 € HT

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Creative Suite 3 DESIGN PREMIUM (PS Ext + AI + ID + ACROBAT 8 + DW + FL Pro)

Prix complet de la licence CS3 DP en français : 2.199 € HT
Prix complet de la licence CS3 DP en anglais : 1.347 € HT

Prix de la mise à jour CS3 DP en français : 810 € HT
Prix de la mise à jour CS3 DP en anglais : 329 € HT

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Les mises à jour peuvent se faire des produits suivants :

Photoshop 7.0, CS, CS2
InDesign 2.0, CS, CS2
Illustrator 10.0, CS, CS2
Dreamweaver MX, MX 2004, 8
Flash, Flash Pro, Flash Basic MX, MX 2004, 8
After Effects Professional 5.x, 6.x, 7.x
Premiere Pro 1.x, 2.0
Premiere 6.x

Les mises à jour de Suite peuvent se faire des produits suivants :

Creative Suite Standard 1.0, 2.0
Creative Suite Premium 1.x, 2.x
Studio MX, MX 2004, 8
Production Studio Standard 1.0
Production Studio Premium 1.0

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Les versions d'évaluation ne seront disponibles qu'après la disponibilité des applications, à savoir vers la mi-mai 2007.

Dernière chose : lorsque vous enregistrerez la CS3 en ligne, une nouvelle police (Hypatia Sans) sera offerte gratuitement.

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24.05.06

ADOBE INCOHÉRENT DANS SA COMMUNICATION

Alors qu'ils avaient expressément demandés de ne pas prendre de photos de l'interface de la CS3, Adobe fournit à un journaliste deux captures d'écran qui illustrent ce que vous pouvez lire plus bas sur cette page. Ici...

L'attitude d'Adobe lors de cette fuite organisée (afin de "perturber" l'annonce de la disponibilité de QuarkXPress 7) est incohérente et contradictoire. Il faut aussi savoir qu'ils avaient comme fil conducteur de privilégier les médias américains aux dépens du reste du monde. Mais c'est l'obstination de votre serviteur qui a permis de vous informer en français dès le 16 mai...

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16.05.06

À LA CONFÉRENCE INDESIGN DE CHICAGO...
DES NOUVELLES D'INDESIGN CS3...

En comité très restreint, lors de la Conférence InDesign / Creative Suite qui se tient actuellement à Chicago, quelques experts et journalistes ont eu droit à la présentation de quelques fonctions de la prochaine version majeure d'InDesign CS3 qui ne devrait toutefois pas être disponible avant le printemps 2007. Elle sera bien sûr Universal Binary pour Mac OS X (optimisée pour les puces Intel dans les Mac).

IMPORTATION D'IMAGES

Dans la fenêtre d'importation, on sélectionne plusieurs fichiers-image ou fichiers-texte ou un dossier complet et on valide. Le pointeur affiche un paquet de vignettes ou les premiers mots d'un fichier-texte, puis vous déplacez la souris et vous cliquez au-dessus d'une zone vide ou au-dessus d'un bloc-texte ou un bloc-image : les images sont ainsi importées une par une à chaque clic.

J'ai proposé qu'en utilisant la molette de la souris on puisse choisir la vignette (dans une sorte de carrousel flottant) avant de placer l'objet dans le bloc. Je les ai vus tous les trois, très excités par l'idée, noter cette suggestion.

STYLES D'AJUSTEMENTS D'IMAGES

Au lieu de cliquer sur la palette Contrôle sur les petits boutons d'ajustement de l'image dans son bloc on pourra programmer des styles d'ajustement : je veux que l'image soit ajustée proportionnellement et centrée, par exemple. Ces options ont été ajoutées dans les Styles d'Objet. Mais encore plus fort, on pourra aussi programmer la façon dont l'image va se positionner en abcisse et en ordonnée dans le bloc, par exemple à x:-5 ; y:-5 mm dans le bloc pour préparer le fond perdu.

DES EFFETS DE TRANSPARENCE DE PHOTOSHOP DANS INDESIGN

Les développeurs sont en train d'intégrer dans InDesign le moteur de transparence et d'effets de Photoshop pour permettre à l'utilisateur d'appliquer directement des effets sur les objets InDesign ou images importées. Biseau, estampage et Cie sont ainsi possible directement sur un objet ou seulement sur le contour d'un texte, comme le font les Styles de Calques dans Photoshop. La fenêtre de dialogue de l'ombre portée par exemple n'est pas très ergonomique depuis InDesign 2.0. À présent une roue permet de plus facilement choisir l'angle; en fait la fenêtre est très proche de celle de Photoshop. Comme dans Photoshop (où les effets via l'icône f peuvent être copiés/déplacés vers d'autres objets), ce fameux f pourra être glissé-déposé sur n'importe quel objet.

LA RÉPONSE DU BERGER À LA BERGÈRE

Comme dans QuarkXPress 7, InDesign pourra appliquer des niveaux d'opacité différents sur le fond ou le contour et *peut-être* même sur un caractère individuellement. La palette Transparence contient trois boutons pour ajuster séparément l'opacité ET les modes de fusion du fond d'un bloc-texte, du fond d'un texte, du contour du texte ! Il en va de même pour l'image traitée séparément dans un bloc. La palette est en tout cas bien faite puisque les trois informations apparaissent en même temps.

Finalement, le Rechercher/Remplacer des attributs d'objets est possible.

APOLLO, UNE NOUVELLE TECHNOLOGIE DE CONVERGENCE FLASH/PDF

À lire sur Publish.com.

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